La confrérie des perdants

Rybakova Maria ; Ackerman Galia ; Lorrain Pierre

SEUIL

Difficile de résumer un livre qui n'a nullement une structure logique, ni réaliste... Le narrateur, un jeune éditeur, membre d'une vieille famille de la profession, a eu une soeur, qu'il aimait, et qui a disparu un jour ; il a aussi un frère, débile mental. Il rencontre une mystérieuse jeune femme, Ksénia. Amour. À son tour elle disparaît, mais bientôt surgit Kassian, son mari, que le désespoir de sa perte a poussé à essayer de se métamorphoser en elle, à se travestir, etc. Touché par cette histoire, le narrateur propose à Kassian de l'écrire : mais lorsqu'il paraît, le livre ne suscite que railleries. Après ce cuisant échec, Kassian s'exile en Chine, dans une ville de la steppe mandchoue, cependant que l'éditeur se retire dans une maison familiale, à la montagne. C'est là, alors que son frère dessine des paysages déments, qu'il va imaginer la vie de Kassian dans la lointaine Mandchourie, entouré d'une « confrérie de perdants », de vaincus mélancoliques, mais non désespérés. Parmi eux, une jeune femme, Klara, qui semble une réincarnation de Ksénia, et aussi de sa soeur, et un Chinois, Siao Long, qui finira exécuté, victime propitiatoire sacrifiée par les autorités (son propre père !), à l'antique, pour que cesse l'épidémie de SRAS... Le livre se termine sur une fugue de ton poétique, la fuite de Klara en Transsibérien.


20,30 €
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EAN
9782020847896
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