Kallos
Michaud Philippe-Alain
CERCLE D'ART
Résumé :
L'?uvre de Paul Kallos possède cette rare qualité, dans notre époque si soucieuse de classifications, de ne jamais vraiment se rattacher à aucun des mouvements artistiques qui ont vu le jour depuis la Seconde Guerre mondiale. Dès l'origine, elle s'est tenue sur une voie singulière, sans complaisance à l'égard des modes, trouvant sa vivacité dans une oscillation permanente entre " figuration " et " abstraction ".
En quarante uns, elle a connu plusieurs métamorphoses aux premières scènes d'intérieur des années 1950, véritables " structures analytiques " de l'espace, ont succédé des clairs-obscurs traités en glacis, dans l'esprit de Rembrandt ou de Vélasquez. L'expression " figurative " l'emportait, des Crucifixions (1961) au Balcon (d'après Monet) (1967). Le rapport s'est ensuite inversé après une période de transition (1969-1975), marquée par le choix du " paysage " comme motif d'élection : les Brumes ou Nuées signalent l'abandon de l'huile pour l'acrylique. Elles donnent alors naissance aux premières Strates, d'aspect mural, d'abord constituées de blocs massifs (l977-1978) - bien que les bords en soient comme rongés par la lumière - puis de plus en plus fluides (au cours des années 80), mesurant à l'infini sur un mode quasi architectural tous les jeux possibles de la transparence.
Dans ses ?uvres les plus récentes, Kallos accorde au blanc de la toile un rôle pour ainsi dire matriciel. Comme si, du blanc " originel ", surgissait de manière holographique une multitude de combinaisons formelles, profils perdus, conservés jusqu'ici en mémoire dans l'?uvre même et soudain délivrés, rendus visibles avec la plus extrême rigueur.
Peintre d'origine hongroise, venu à Paris en 1950 à l'âge de vingt-deux ans, Paul Kallos est très vite repéré par Pierre Loeb, l'un des marchands les plus respectés de la capitale, qui le prend sous contrat pendant dix ans, jusqu'à la fermeture de sa galerie (la Galerie Pierre), en 1963. Depuis 1955, ses ?uvres ont été présentées à Paris et en Province ainsi qu'à l'Étranger : Londres, Bâle, Stockholm, Tokyo, New York, Toronto... En France, il expose régulièrement à la Galerie Bernard et Gwénolée Zurcher (Paris), et à la Galerie Jade (Colmar).
L'?uvre de Paul Kallos possède cette rare qualité, dans notre époque si soucieuse de classifications, de ne jamais vraiment se rattacher à aucun des mouvements artistiques qui ont vu le jour depuis la Seconde Guerre mondiale. Dès l'origine, elle s'est tenue sur une voie singulière, sans complaisance à l'égard des modes, trouvant sa vivacité dans une oscillation permanente entre " figuration " et " abstraction ".
En quarante uns, elle a connu plusieurs métamorphoses aux premières scènes d'intérieur des années 1950, véritables " structures analytiques " de l'espace, ont succédé des clairs-obscurs traités en glacis, dans l'esprit de Rembrandt ou de Vélasquez. L'expression " figurative " l'emportait, des Crucifixions (1961) au Balcon (d'après Monet) (1967). Le rapport s'est ensuite inversé après une période de transition (1969-1975), marquée par le choix du " paysage " comme motif d'élection : les Brumes ou Nuées signalent l'abandon de l'huile pour l'acrylique. Elles donnent alors naissance aux premières Strates, d'aspect mural, d'abord constituées de blocs massifs (l977-1978) - bien que les bords en soient comme rongés par la lumière - puis de plus en plus fluides (au cours des années 80), mesurant à l'infini sur un mode quasi architectural tous les jeux possibles de la transparence.
Dans ses ?uvres les plus récentes, Kallos accorde au blanc de la toile un rôle pour ainsi dire matriciel. Comme si, du blanc " originel ", surgissait de manière holographique une multitude de combinaisons formelles, profils perdus, conservés jusqu'ici en mémoire dans l'?uvre même et soudain délivrés, rendus visibles avec la plus extrême rigueur.
Peintre d'origine hongroise, venu à Paris en 1950 à l'âge de vingt-deux ans, Paul Kallos est très vite repéré par Pierre Loeb, l'un des marchands les plus respectés de la capitale, qui le prend sous contrat pendant dix ans, jusqu'à la fermeture de sa galerie (la Galerie Pierre), en 1963. Depuis 1955, ses ?uvres ont été présentées à Paris et en Province ainsi qu'à l'Étranger : Londres, Bâle, Stockholm, Tokyo, New York, Toronto... En France, il expose régulièrement à la Galerie Bernard et Gwénolée Zurcher (Paris), et à la Galerie Jade (Colmar).
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EAN
9782702203187
Caractéristiques
| EAN | 9782702203187 |
|---|---|
| Titre | Kallos |
| Auteur | Michaud Philippe-Alain |
| Editeur | CERCLE D'ART |
| Largeur | 255mm |
| Poids | 1201gr |
| Date de parution | 19/05/1998 |
| Nombre de pages | 199 |
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