Correspondance (1965-1970)
Celan Paul - Schmueli Ilana - Badiou Bertrand
SEUIL
Dans cette correspondance amoureuse échangée par Paul Celan avec Ilana Shmueli le poète se livre comme dans aucune autre correspondance. Il s'agit d'un document capitalissime du point de vue biographique relativement aux deux dernières années de la vie de Celan, mais aussi, en particulier grâce à la préface de Ilana Schmueli, relativement à ses années de jeunesse à Czernowitz, en Roumanie.
Celan a fait la connaissance d'Ilana dès la petite enfance, en 1929. Leur relation est sous-tendue par une expérience commune qui lui confère son extraordinaire intensité : Czernowitz, la vie juive de cette petite cité en territoire roumain après la Première Guerre mondiale, encore marquée par le souvenir des lumières de l'Empire des Habsbourg mais déjà en danger, l'occupation soviétique en été 1940, puis l'occupation germano-roumaine en juillet 1941, le ghetto, la déportation des parents de Paul Celan, l'internement de Celan en camp de travail, le départ d'Ilana et de ses parents pour la Palestine en 1944.
Ce n'est que vingt ans après l'effondrement de la dictature nazie, alors qu'Ilana vit, travaille et s'est mariée en Israël que sa relation avec Paul Celan va changer de nature. Ilana est depuis toujours amoureuse du poète, et c'est à l'occasion de l'unique voyage de Celan en Israël en octobre 1969 que son sentiment trouvera enfin un écho.
Ils se reverront à Paris fin 1969-début 1970 : autour de ces dates les lettres se croisent entre Paris et Tel-Aviv à un rythme soutenu : le quotidien d'un écrivain de langue allemande enseignant Rue d'Ulm, faisant des lectures de ses poèmes en Allemagne et celui d'une travailleuse sociale, passionnée de littérature et de poésie, soucieuse d'évoquer pour lui la vie en Israël, la vie du jeune État toujours en guerre.
Dans ses lettres à Ilana, Celan s' exprime, de façon sismographique, son impossibilité de continuer à vivre à Paris, mais aussi de partir pour Israël ou ailleurs - il est séparée de sa femme et de son fils depuis 1967 -, ses crises d'angoisse, la souffrance qui l'envahit et qui le mènera au suicide en avril 1970.
Ces lettres, qui viennent compléter et préciser l'image qu'on a de Celan depuis la parution de sa correspondance avec son épouse Gisèle Celan-Lestrange*, contient sa dernière lettre à caractère personnel ; elle a des accents de testament : «Tu sais ce que sont mes poèmes - lis-les, je le sentirai» (12 avril 1970).
Celan a fait la connaissance d'Ilana dès la petite enfance, en 1929. Leur relation est sous-tendue par une expérience commune qui lui confère son extraordinaire intensité : Czernowitz, la vie juive de cette petite cité en territoire roumain après la Première Guerre mondiale, encore marquée par le souvenir des lumières de l'Empire des Habsbourg mais déjà en danger, l'occupation soviétique en été 1940, puis l'occupation germano-roumaine en juillet 1941, le ghetto, la déportation des parents de Paul Celan, l'internement de Celan en camp de travail, le départ d'Ilana et de ses parents pour la Palestine en 1944.
Ce n'est que vingt ans après l'effondrement de la dictature nazie, alors qu'Ilana vit, travaille et s'est mariée en Israël que sa relation avec Paul Celan va changer de nature. Ilana est depuis toujours amoureuse du poète, et c'est à l'occasion de l'unique voyage de Celan en Israël en octobre 1969 que son sentiment trouvera enfin un écho.
Ils se reverront à Paris fin 1969-début 1970 : autour de ces dates les lettres se croisent entre Paris et Tel-Aviv à un rythme soutenu : le quotidien d'un écrivain de langue allemande enseignant Rue d'Ulm, faisant des lectures de ses poèmes en Allemagne et celui d'une travailleuse sociale, passionnée de littérature et de poésie, soucieuse d'évoquer pour lui la vie en Israël, la vie du jeune État toujours en guerre.
Dans ses lettres à Ilana, Celan s' exprime, de façon sismographique, son impossibilité de continuer à vivre à Paris, mais aussi de partir pour Israël ou ailleurs - il est séparée de sa femme et de son fils depuis 1967 -, ses crises d'angoisse, la souffrance qui l'envahit et qui le mènera au suicide en avril 1970.
Ces lettres, qui viennent compléter et préciser l'image qu'on a de Celan depuis la parution de sa correspondance avec son épouse Gisèle Celan-Lestrange*, contient sa dernière lettre à caractère personnel ; elle a des accents de testament : «Tu sais ce que sont mes poèmes - lis-les, je le sentirai» (12 avril 1970).
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EAN
9782020679411
Caractéristiques
EAN | 9782020679411 |
---|---|
Titre | Correspondance (1965-1970) |
ISBN | 2020679418 |
Auteur | Celan Paul - Schmueli Ilana - Badiou Bertrand |
Editeur | SEUIL |
Largeur | 140mm |
Poids | 380gr |
Date de parution | 28/09/2006 |
Nombre de pages | 255 |
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