Une rencontre est toujours le fruit d'un hasard céleste

Daniel Janneau retrouve ici le jeune baron Amédée Foucher, héros d'un de ses précédents romans, Le rire est la source des larmes. Après avoir découvert l'Orient extrême, celui-ci va affronter l'Occident lointain. Janvier 1616. Le destin d'Amédée Foucher, jeune artificier du Roi, va de nouveau croiser de celui de la princesse Li-Ming dont il était tombé éperdument amoureux à Beijing, rompant ainsi l'équilibre construit avec la délicieuse Clémence, son épouse. " Une rencontre est toujours le fruit d'un hasard céleste ", affirme le proverbe. Mais que peut le hasard contre le destin ? Surtout si la Galigaï, favorite de la Régente, charge soudainement Amédée de trouver le mythique passage menant de Nouvelle-France en Chine. Adieu Li-Ming, adieu Clémence, adieu Paris. En compagnie de François Savry, aristocrate épris de beauté masculine, Amédée traversera l'océan Atlantique. Guidé par un coureur des bois, il découvrira les tribus amérindiennes, aux moeurs parfois cruelles, rencontrera la belle Brunella, côtoiera Frère Séverin, récollet, guerrier de Dieu, et aussi Tessouat, chef de la tribu des Kichésipirinis. Perdu dans l'immensité du Nouveau Monde, sa route finit par suivre celle de Yi, l'archer céleste.