Hicksville

Horrocks Dylan

ASSOCIATION

Publié chez Black Eye en 1998, Hicksville a fait l'effet d'une bombe dans le petit monde des comics anglo-saxons (Book of the year du Comics Journal en 98). Un auteur néo-zélandais y donnait des leçons aux plus grands en signant un livre événement, une parabole onirique sur la bande dessinée. Car avant d'être un trou perdu imaginaire au fin fond de la Nouvelle-Zélande, Hicksville est la matérialisation de la passion de Dylan Horrocks pour la bande dessinée, son Abbaye de Thélème, son Lilliput où s'ordonne une fresque improbable. C'est à pied et par la route qu'on aborde Hicksville, quelques siècles après le capitaine Cook, sur les traces de Leonard Batts, un journaliste critique pour le Comics World magazine qui vient de finir un livre sur Jack Kirby. Son prochain sujet concerne Dick Burger, un enfant du pays qui perce aux USA dans le business super héros. S'attendant à être accueilli en fanfare par une population de péquenots fière de faire l'objet de ses attentions, il va vite déchanter en se les mettant à dos. Car les habitants d'Hicksville, du facteur à la bibliothécaire, sont des purs et durs, abonnés aux plus obscurs fanzines d'Helsinki et de Mongolie, et voient d'un mauvais oeil le succès commercial de Dick Burger, qui semble avoir vendu son âme pour réussir. Ils se sentent plus proches de Sam Zabel, le double de l'auteur, qui publie dans son coin des comics d'humour ou d'autobiographie. Invité aux USA par son copain d'enfance Dick Burger, il en tirera d'ailleurs un récit en bande dessinée, publié dans ce livre. Car Hicksville n'est pas seulement un livre, mais un recueil de comics qui s'entrecroisent et se renvoient la balle. Dylan Horrocks a réussi à faire coexister, dans une oeuvre qui se tient, une multitude de points de vue qui sont autant de courts récits sous forme de bande dessinée. De l'angoisse de la création à la cartographie, de la découverte de la Nouvelle-Zélande aux légendes maories, il nous livre ses cosmogonies de l'univers et de la bande dessinée. Rarement autant d'histoire dans l'histoire n'avaient pu être réunies d'une manière aussi cohérente et magistrale. Si Scott Mac Cloud a fait l'unanimité avec son traité sur la bande dessinée, Dylan Horrocks lui a dédié l'une des plus poignantes déclarations d'amour, très au-delà des digressions nostalgiques de Seth, un chef-d'oeuvre, un Jeu des Perles de verre d'ores et déjà inscrit en lettres d'or dans l'histoire du Neuvième Art. Florilège : "Phénoménal" The Comics Journal. "Exceptionnel... Bien écrit et superbement dessiné" Chester Brown. "Dylan Horrocks est intelligent, drôle, et très, très bon auteur de bande dessinée. Ses personnages vous saisissent et vous hantent, jusqu'à vous faire du souci pour eux. Achetez les bandes dessinées de ce gars. Il sait ce qu'il fait." Frank Miller. Pour plus d'informations : http://www.hicksville.co.nz/


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EAN
9782844140494
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