Deux et deux font quatre

Le lecteur est convié, dans une Guadeloupe qui vit sans soubresauts le décours de l'ère coloniale et l'Ecole de la IIIe République, magnifiés par le regard d'un petit garçon... lequel considère ses maîtres avec des yeux admiratifs non dénués de sens critique, et voue une véritable tendresse aux gens simples, promus exceptionnellement au rang d'éleveurs de conscience. Quelques figures de première grandeur, bien vivantes : Avriette, Léonvil, Avril l'ancêtre, dissertent dans le souvenir du gamin, maintenant mûr, avec des dames du temps jadis, nouvelle version ; et un ou deux maîtres d'école coulés dans le bronze.