Dans la nef du passeur. Précédé de Parole d'ombres et suivi de Gnous, zébus & bubales

" Quand on se livre à un examen attentif de l'art et de la littérature de ce siècle, on découvre qu'il existe peu d'?uvres véritables, je veux dire peu de créations qui forment un tout cohérent et signifiant. L'?uvre de Debenedetti me paraît mêler, comme peu d'autres, poésie, peinture et sculpture et illustrer, dans ce qu'il a de permanent, l'esprit surréaliste. Les statuettes sortent des murs où sont accrochés les tableaux, ou bien jaillissent des dessins comme on sort de son lit avant d'y retourner rêver, et viennent à la rencontre de ceux qu'elles élisent entre la foule des visiteurs, pour les convier à de troublantes cérémonies dont le poète invente souverainement le rituel au gré de ses caprices. "Claude Courtol