Notre-Dame de Paris / Cathédrale de lumières

Les entours et le parvis, place Jean-Paul II

Au XIXe et au XXe siècle, le square et le parvis furent modifiés; en témoigne le marquage au sol qui redessine les traces des anciennes rues du quartier.
Aujourd'hui, des artistes - musiciens ou peintres - animent les entours et distraient les touristes et pèlerins venus de tous les continents, qui admirent la façade, prennent la pose pour la photo, ou attendent patiemment leur tour pour entrer par le portail Sainte-Anne.
Toutes les langues de la terre peuvent s'entendre sur cette place si profondément liée à l'histoire de la France.
Dans les grandes occasions, il arrive que le parvis soit pour les fidèles le lieu de célébrations du culte, directes ou retransmises depuis l'intérieur de l'édifice.

La façade occidentale

La façade occidentale, une des plus belles de l'art gothique, frappe par sa structure équilibrée: les lignes horizontales jouent harmonieusement avec les lignes verticales.
Les portails représentent de manière évocatrice des épisodes de l'Ancien Testament et des Évangiles, soulignent le rôle primordial des anges, ou font découvrir de saints personnages comme sainte Anne ou saint Joachim, les parents de la Vierge. La galerie des vingt-huit rois de Juda supporte la galerie de la Vierge. Cette dernière accueille en son centre, au coeur d'une rose majestueuse de dix mètres, une statue de Marie encadrée par deux anges. Enfin, le dernier étage fait le lien entre les deux grandes tours. Orné de fines colonnades, il rompt le rythme compact de la façade par les découpes de la pierre qui laissent apparaître le ciel.
Les deux tours quadrangulaires, hautes de 69 mètres, affirment par l'élan qui les anime le désir d'élévation de l'homme de foi.
Les portails étaient, pour les fidèles du Moyen Âge, de véritables bibles de pierre sur lesquelles ils pouvaient méditer, tant leurs illustrations - les scènes sculptées - étaient pour eux parlantes.