Ce que je crois. Négritude, francité et civilisation de l'universel

Dans cet essai autobiographique, Léopold Sédar Senghor retrace son parcours intellectuel, littéraire et personnel : sa naissance dans le Sénégal colonial ; l'invention du concept de négritude avec Aimé Césaire ; l'effervescence poétique de l'intelligentsia noire du Paris de 1930 ; et puis la guerre, la décolonisation et la nécessité de repenser les rapports entre blancs et noirs, colonisés et anciennes puissances coloniales, entre négritude et francité. Le point de mire de cette méditation, c'est l'émergence d'une synthèse pour les civilisations du monde entier : la possibilité d'une culture enfin universelle, débarrassée des particularismes étroits et des suprématismes rétrogrades.