Le village aux fleurs. Roman

L'etre humain peut-il choisir ce qu'il deviendra apres sa mort ? L'amour absolu pourrait-il etre une porte sans battant ni serrure, donnant acces a un monde fleuri que seuls quelques elus peuvent rejoindre ? Le village aux fleurs est un roman qui parle de la mort, tout en offrant une lecon de vie. Il traite du desespoir, tout en sublimant l'espoir. La mort est un sujet qui peut etre glissant, sans parler des perceptions tres personnelles sur les religions et les croyances. Mais l'auteur le fait sans tomber dans les stereotypes. Vous allez simplement partir a la rencontre d'un homme, de son ressenti, des emotions qui le bouleversent. Un homme qui va decouvrir un endroit que l'on peut voir terrifiant... ou bien merveilleux. Mais est-ce un conte ou une histoire vraie ? S'agit-il d'un reve ou d'une realite si surprenante et si belle que l'on prefere refuser d'y croire de peur d'etre decu au reveil ? Il en emane une profonde tristesse. Mais une profonde tristesse qui parvient a se teinter d'euphorie. Pas exactement une tristesse heureuse. Plutot, un cheminement. Un parcours de fin de vie progressant a tatons vers une autre forme de bonheur. C'est une histoire souvent noire, souvent sombre, mais qui prend la forme d'un mur que l'auteur a recouvert d'une peinture blanche et lumineuse. Un mur tres ancien, en ruine, abime, ecroule meme, mais qui, au fil du recit, se tapisse d'un manteau de fleurs. Ce sera a chaque lecteur de trouver sa reponse. Nous n'avons pas tous les memes reves et, bien souvent, nos realites different en bien des points. Car la mort peut faire peur, donner naissance a des terreurs incontrôlables, des visions qui sont de veritables cauchemars. C'est le cas de Philibert qui raconte la mort de Rose, son enterrement, le cercueil qui descend, l'horrible film qui se joue dans sa tete. Alors, Philibert espere. Il espere mourir autrement, vivre une fin plus douce. Mais les annees passent et l'espoir fait place au desespoir. Jusqu'a un soir d'orage ou il apercoit Flora qui danse sous la pluie, qui degage tout cet espoir qu'il avait perdu.