Rue de Rome

Résumé :
" Luthière pour la vie, sans aucun doute. Perfectible à chaque geste malgré le précipice empli d'eau en permanence à ma droite. Arsène avait dit : une table, du moment que les quatre pieds sont d'aplomb, du moment qu'elle est d'équerre, c'est bon. Le violon et les angles droits ? Rondeurs et courbes d'une proportion suspendue comme la perspective au-dessus de Picasso, loin dans l'inconscient pour mieux ne pas s'en servir. Assembler les morceaux de bois pour la musique car seule la musique compte. Partie de ce jardin derrière la maison, la haie pour seul horizon, barre noire dans le rouge de mes yeux fermés. "