Plantes à malices. Les plantes qui vous entourent comme vous ne les avez jamais vues
Groult Jean-Michel - Pelt Jean-Marie - Herzog Lise
PRAT PRISMA
Mais qu'est-ce qui fait fleurir les fleurs?
Après tout, c'est vrai, pourquoi diable une primevère, une rose ou un balisier sous les tropiques se sentent-ils obligés de produire cette extraordinaire chose qu'est la fleur? La question vaut bien qu'on s'y attarde car, chez les plantes, il n'y a pas d'amour, pas de sentiment. Et pourtant, il y a du tourment!
J'ai la fleur utile, moi!
Si les plantes fleurissent, ce n'est certes pas pour l'agrément du jardinier ou pour faire plaisir à l'amoureux. Non, assurément, si elles sortent le grand jeu de la séduction, c'est avant tout pour faire des graines. Mais que diable en font-elles? Elles se ressèment, de-ci, de-là, selon toute une foule de possibilités qu'elles ont acquis au fil des temps géologiques. Car avant qu'il y ait eu la moindre plante sur Terre, on ne pensait déjà qu'à se reproduire. La reproduction, c'est la clé du règne vivant. Cette opération permet le brassage génétique. Bien plus qu'une opération technique, il s'agit de la seule façon que les êtres vivants ont trouvée pour s'adapter aux changements de leur environnement. Durer une saison, voilà qui peut s'improviser, si les conditions du lieu ne sont pas mauvaises cette année-là. Mais pour durer des millions d'années, il faut développer un minimum d'organisation.
Plantes façon cigales
Imaginez le pays idéal, pour une plante bien sûr. Tous les jours, il y pleuvrait le matin, deux heures durant avant le lever du soleil, puis à nouveau une heure à midi. Il ferait souvent beau, les températures seraient douces. Cela durerait ainsi des siècles et des siècles, de façon immuable. Les plantes, poussant là sans se fatiguer à produire la moindre fleur, on l'imagine, s'en porteraient très bien. Elles ne feraient que pousser, en se propageant par-ci, par-là, en se bouturant ou en s'enracinant au loin, alors que les parties les plus anciennes finiraient par dépérir, de telle sorte qu'il y aurait toujours déjeunes pousses, pleines d'envie, et de vieilles branches résignées. Mais voilà, un beau jour, enfin une triste date plutôt, imaginons que tout se détraque et que ce pays idéal ne soit plus qu'un lointain souvenir. Imaginez, par exemple, qu'à la suite d'un tremblement de terre, ou je ne sais quelle autre catastrophe, les conditions soient brutalement modifiées. Par exemple, le vent pourrait se faire violent, les pluies devenant rares et incertaines. Pire, elles pourraient ne plus se cantonner qu'à une seule saison dans l'année. Imaginez, en vrai sadique, que le reste du temps, il fasse froid et plutôt sec. On se doute que notre société de plantes, naguère si prospère, se trouverait fort dépourvue lorsque les ennuis seraient venus. Nos plantes seraient là comme la cigale, ayant poussé sans penser à demain. Et voilà que, du jour au lendemain, il leur faudrait faire face à ces changements radicaux. Or voilà: sans fleurs, ces plantes en seraient bien incapables.
Après tout, c'est vrai, pourquoi diable une primevère, une rose ou un balisier sous les tropiques se sentent-ils obligés de produire cette extraordinaire chose qu'est la fleur? La question vaut bien qu'on s'y attarde car, chez les plantes, il n'y a pas d'amour, pas de sentiment. Et pourtant, il y a du tourment!
J'ai la fleur utile, moi!
Si les plantes fleurissent, ce n'est certes pas pour l'agrément du jardinier ou pour faire plaisir à l'amoureux. Non, assurément, si elles sortent le grand jeu de la séduction, c'est avant tout pour faire des graines. Mais que diable en font-elles? Elles se ressèment, de-ci, de-là, selon toute une foule de possibilités qu'elles ont acquis au fil des temps géologiques. Car avant qu'il y ait eu la moindre plante sur Terre, on ne pensait déjà qu'à se reproduire. La reproduction, c'est la clé du règne vivant. Cette opération permet le brassage génétique. Bien plus qu'une opération technique, il s'agit de la seule façon que les êtres vivants ont trouvée pour s'adapter aux changements de leur environnement. Durer une saison, voilà qui peut s'improviser, si les conditions du lieu ne sont pas mauvaises cette année-là. Mais pour durer des millions d'années, il faut développer un minimum d'organisation.
Plantes façon cigales
Imaginez le pays idéal, pour une plante bien sûr. Tous les jours, il y pleuvrait le matin, deux heures durant avant le lever du soleil, puis à nouveau une heure à midi. Il ferait souvent beau, les températures seraient douces. Cela durerait ainsi des siècles et des siècles, de façon immuable. Les plantes, poussant là sans se fatiguer à produire la moindre fleur, on l'imagine, s'en porteraient très bien. Elles ne feraient que pousser, en se propageant par-ci, par-là, en se bouturant ou en s'enracinant au loin, alors que les parties les plus anciennes finiraient par dépérir, de telle sorte qu'il y aurait toujours déjeunes pousses, pleines d'envie, et de vieilles branches résignées. Mais voilà, un beau jour, enfin une triste date plutôt, imaginons que tout se détraque et que ce pays idéal ne soit plus qu'un lointain souvenir. Imaginez, par exemple, qu'à la suite d'un tremblement de terre, ou je ne sais quelle autre catastrophe, les conditions soient brutalement modifiées. Par exemple, le vent pourrait se faire violent, les pluies devenant rares et incertaines. Pire, elles pourraient ne plus se cantonner qu'à une seule saison dans l'année. Imaginez, en vrai sadique, que le reste du temps, il fasse froid et plutôt sec. On se doute que notre société de plantes, naguère si prospère, se trouverait fort dépourvue lorsque les ennuis seraient venus. Nos plantes seraient là comme la cigale, ayant poussé sans penser à demain. Et voilà que, du jour au lendemain, il leur faudrait faire face à ces changements radicaux. Or voilà: sans fleurs, ces plantes en seraient bien incapables.
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EAN
9782809504262
Caractéristiques
| EAN | 9782809504262 |
|---|---|
| Titre | Plantes à malices. Les plantes qui vous entourent comme vous ne les avez jamais vues |
| Auteur | Groult Jean-Michel - Pelt Jean-Marie - Herzog Lise |
| Editeur | PRAT PRISMA |
| Largeur | 212mm |
| Poids | 834gr |
| Date de parution | 11/10/2012 |
| Nombre de pages | 213 |
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