LA PLUME

" Au bord de la mer, sur ses plages. Seul, je ne sais même pas qui suis-je Coeur ! Ecoute l'amour ! Admire le sentiment sacré !" Béatitude, extase que la nature provoque. Cette ode, véritable hommage, met en abyme la poésie. Si l'auteur interroge son écriture sur elle-même, questionne l'amour, la nature, l'amitié et les femmes, l'exaltation des sentiments cache quant à elle ses blessures profondes. Du lyrisme des textes d'Abderazac Farez, le discours s'élargit progressivement. Il interpelle son pays, l'Algérie. Il le met au défi. Lui-même contraint de s'expatrier, il l'enjoint d'évoluer pour garder ses jeunes, sa force vive. Abderazak Farez a une formation scientifique, travaille en tant qu'automaticien à Tizi Ouzou, en Algérie. Egalement poète, il est l'auteur d'un recueil en langue kabyle. Les textes de La plume lui ont été inspirés à l'adolescence. Ils s'articulent autour d'une pensée vive et ardente.