Trumpitudes et turpitudes. Un carnage américain

Voici un an, l'extravagant Donald Trump a été élu à la Maison-Blanche. Philippe Corbé, correspondant de RTL aux Etats-Unis, suit jour après jour ses déclarations tonitruantes, qu'elles soient par voie de tweets, d'interviews ou de déclarations sur des terrains de golf. Et il en tient le registre, jour après jour, les mettant en situation. Comme le personnage d'Alfred Jarry, ce président Ubu surprend chaque jour les spectateurs de la tragicomédie de la Maison-Blanche par une créativité insoupçonnée d'absurdités variées qu'il nous faut désigner désormais du nom de " trumperies " .
Puisque cet Ubu président dit ce qu'il veut, quand il le veut, comme il le veut (il suffit parfois d'une émission de télévision au milieu de la nuit pour déclencher sa rage en 140 signes), puisqu'il fanfaronne en promettant " je connais les mots, j'ai les meilleurs mots " , Philippe Corbé l'a pris au mot. Le répertoire de ses trumperies est généralement cocasse, toujours déroutant, parfois inquiétant.
Un an de trumperies. Est-ce Caligula ? Est-ce un bouffon ? Faut-il en rire, faut-il en pleurer ?