La République et l'universel
Bouretz Pierre
FOLIO
La France a la passion de l'universel. Du Roi-Soleil à sa Révolution vécue comme une aurore, et à la République, drapeau hissé face à quiconque viendrait d'ailleurs suggérer d'autres formes de la démocratie, elle s'est offerte à l'Europe des souverains et des peuples comme le modèle d'une politique marquée du sceau universel de la raison.
Mais la France a aussi depuis longtemps déjà le goût de la commémoration, comme une manifestation sans doute de ce qui combat en elle la passion de l'universel: l'amour du sol national corrigé du mot "République".
Il semble, enfin, que la France vive de nos jours une maladie de la déploration. Trois siècles après la Révolution, elle a renoncé à sa farouche certitude d'être le phare universel du monde et elle vit désormais tranquillement au coeur d'une Europe qui cherche à organiser la paix du monde.
L'universel a divorcé du particulier, les formes de la République sont devenues étrangères à la nation qui leur donnait un fond.
Passion de l'universel, goût de la commémoration, maladie de la déploration: se pourrait-il que ces trois phénomènes aient partie liée?
Cet ouvrage est à l'origine, sous le titre "La démocratie française au risque du monde", le chapitre d'ouverture du tome premier (Idéologies) de La démocratie en France, sous la direction de Marc Sadoun (Gallimard, 2000).
Quatrième de couverture
La France a la passion de l'universel. Du Roi-Soleil à sa Révolution vécue comme une aurore, et à la République, drapeau hissé face à quiconque viendrait d'ailleurs suggérer d'autres formes de la démocratie, elle s'est offerte à l'Europe des souverains et des peuples comme le modèle d'une politique marquée du sceau universel de la raison.
Mais la France a aussi depuis longtemps déjà le goût de la commémoration, comme une manifestation sans doute de ce qui combat en elle la passion de l'universel: l'amour du sol national corrigé du mot « République ».
Il semble, enfin, que la France vive de nos jours une maladie de la déploration. Trois siècles après la Révolution, elle a renoncé à sa farouche certitude d'être le phare universel du monde et elle vit désormais tranquillement au coeur d'une Europe qui cherche à organiser la paix du monde.
L'universel a divorcé du particulier, les formes de la République sont devenues étrangères à la nation qui leur donnait un fond.
Passion de l'universel, goût de la commémoration, maladie de la déploration: se pourrait-il que ces trois phénomènes aient partie liée?
Mais la France a aussi depuis longtemps déjà le goût de la commémoration, comme une manifestation sans doute de ce qui combat en elle la passion de l'universel: l'amour du sol national corrigé du mot "République".
Il semble, enfin, que la France vive de nos jours une maladie de la déploration. Trois siècles après la Révolution, elle a renoncé à sa farouche certitude d'être le phare universel du monde et elle vit désormais tranquillement au coeur d'une Europe qui cherche à organiser la paix du monde.
L'universel a divorcé du particulier, les formes de la République sont devenues étrangères à la nation qui leur donnait un fond.
Passion de l'universel, goût de la commémoration, maladie de la déploration: se pourrait-il que ces trois phénomènes aient partie liée?
Cet ouvrage est à l'origine, sous le titre "La démocratie française au risque du monde", le chapitre d'ouverture du tome premier (Idéologies) de La démocratie en France, sous la direction de Marc Sadoun (Gallimard, 2000).
Quatrième de couverture
La France a la passion de l'universel. Du Roi-Soleil à sa Révolution vécue comme une aurore, et à la République, drapeau hissé face à quiconque viendrait d'ailleurs suggérer d'autres formes de la démocratie, elle s'est offerte à l'Europe des souverains et des peuples comme le modèle d'une politique marquée du sceau universel de la raison.
Mais la France a aussi depuis longtemps déjà le goût de la commémoration, comme une manifestation sans doute de ce qui combat en elle la passion de l'universel: l'amour du sol national corrigé du mot « République ».
Il semble, enfin, que la France vive de nos jours une maladie de la déploration. Trois siècles après la Révolution, elle a renoncé à sa farouche certitude d'être le phare universel du monde et elle vit désormais tranquillement au coeur d'une Europe qui cherche à organiser la paix du monde.
L'universel a divorcé du particulier, les formes de la République sont devenues étrangères à la nation qui leur donnait un fond.
Passion de l'universel, goût de la commémoration, maladie de la déploration: se pourrait-il que ces trois phénomènes aient partie liée?
Cet ouvrage est à l'origine, sous le titre « La démocratie française au risque du monde », le chapitre d'ouverture du tome premier (Idéologies) de La démocratie en France, sous la direction de Marc Sadoun (Gallimard, 2000).
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EAN
9782070424702
Caractéristiques
EAN | 9782070424702 |
---|---|
Titre | La République et l'universel |
Auteur | Bouretz Pierre |
Editeur | FOLIO |
Largeur | 110mm |
Poids | 152gr |
Date de parution | 09/10/2002 |
Nombre de pages | 292 |
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