La politique dans l'Antiquité romaine. De la royauté à la fin du Haut-Empire
Wattel Odile
ARMAND COLIN
Résumé :
Faisant suite à La politique dans l'Antiquité grecque, cet ouvrage se propose de montrer comment, entre le XIe siècle (av. J.-C.) et le IIIe siècle (ap. J.-C.), Rome est passée de la cité-Etat à l'Etat-monde. Plus que l'histoire politique du monde romain, c'est le débat d'idées sur le " meilleur des régimes " (monarchie, république oligarchique, dictature, principat) et le " gouvernement du meilleur ", qui est ici privilégié. Les pratiques politiques ont été envisagées à travers les professions de foi des chefs de faction, les services de propagande, le financement des campagnes électorales, les réseaux de clientèles ou d'alliances matrimoniales, l'adlectio d'" hommes nouveaux " dans l'administration sénatoriale ou impériale. Les acteurs de la vie politique n'ont pas été oubliés et si, à l'époque grecque, le peuple pouvait exercer son " métier de citoyen ", dans le monde romain, ce fut toujours une affaire d'élites aux idées assez conservatrices. Rien d'étonnant dans ces conditions que Rome n'ait jamais connu l'" exception démocratique " d'Athènes et conservât, jusqu'aux Sévères, la nostalgie de l'idéal monarchique. L'invention politique de Rome fut l'" exception du nombre " et l'intégration, par la conquête, de millions d'étrangers au droit romain en 212 : une telle logique politique ne pouvait déboucher que sur la militarisation de l'Etat et l'ascension politique des élites provinciales.
Faisant suite à La politique dans l'Antiquité grecque, cet ouvrage se propose de montrer comment, entre le XIe siècle (av. J.-C.) et le IIIe siècle (ap. J.-C.), Rome est passée de la cité-Etat à l'Etat-monde. Plus que l'histoire politique du monde romain, c'est le débat d'idées sur le " meilleur des régimes " (monarchie, république oligarchique, dictature, principat) et le " gouvernement du meilleur ", qui est ici privilégié. Les pratiques politiques ont été envisagées à travers les professions de foi des chefs de faction, les services de propagande, le financement des campagnes électorales, les réseaux de clientèles ou d'alliances matrimoniales, l'adlectio d'" hommes nouveaux " dans l'administration sénatoriale ou impériale. Les acteurs de la vie politique n'ont pas été oubliés et si, à l'époque grecque, le peuple pouvait exercer son " métier de citoyen ", dans le monde romain, ce fut toujours une affaire d'élites aux idées assez conservatrices. Rien d'étonnant dans ces conditions que Rome n'ait jamais connu l'" exception démocratique " d'Athènes et conservât, jusqu'aux Sévères, la nostalgie de l'idéal monarchique. L'invention politique de Rome fut l'" exception du nombre " et l'intégration, par la conquête, de millions d'étrangers au droit romain en 212 : une telle logique politique ne pouvait déboucher que sur la militarisation de l'Etat et l'ascension politique des élites provinciales.
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EAN
9782200251673
Caractéristiques
EAN | 9782200251673 |
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Titre | La politique dans l'Antiquité romaine. De la royauté à la fin du Haut-Empire |
Auteur | Wattel Odile |
Editeur | ARMAND COLIN |
Largeur | 135mm |
Poids | 224gr |
Date de parution | 01/06/2000 |
Nombre de pages | 188 |
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