Il n'y a pas de grandes personnes

"Malraux et moi. ce fut une grande histoire, et j'aimerais trouver pour en parler aujourd'hui les accents de ma passion d'alors, qui exaspéra souvent mes amis les plus intimes, et fit rigoler les autres. J'éprouve la même difficulté que les gens qui racontent un premier amour. Reste toujours sa voix. Je ne peux pas l'entendre sans que mon poil se hérisse, et que ma gorge se noue. Il est mort, bien sûr, mais le fait qu'il fût vivant n'a jamais eu une très grande influence sur notre vie commune." Pour l'amour de Malraux, Alix de Saint-André a acheté des chats de gouttière, appris la grammaire espagnole, visité la Bosnie en guerre, péroré à la chaire d'universités new-yorkaises, tenté un acrobatique ménage à trois avec Proust, poursuivi toutes ses femmes d'une jalousie féroce et même kidnappé sa fille dans les pages d'un roman. Jusqu'au jour où elle s'est retrouvée face à face avec Florence, la véritable fille de son héros...
Biographie de l'auteur
Alix de Saint-André a été journaliste à Paris avant d'écrire à la campagne. Après un roman policier, L'Ange et le réservoir de liquide à freins, un essai théologique. Archives des anges, un roman sur les grands hommes, Papa est au Panthéon, et un autre sur sa nounou, Ma Nanie, son cinquième livre, Il n'y a pas de grandes personnes, est une histoire d'amour.