Deux lettres sur l'individu, la société et la vertu

Rousseau Jean-Jacques ; Morana Cyril

1001 NUITS

Le rousseauisme a nui à la réception de la philosophie de Jean-Jacques, qui avait une conception de l?homme et de la société plus nuancée que celle que lui a prêtée la postérité. C?est ce que nous dévoile admirablement deux lettres méconnues du Genevois qui résument très efficacement sa philosophie politique avant qu?il n?écrive Du contrat social et L?Émile. En 1755, il expose à un naturaliste suisse qui a pour nom de plume Philopolis (Lettre à Philopolis) les principes de vertu que requiert de tous les hommes l?état social, laborieux, forcément laborieux collectivement. En 1757, dans une lettre oubliée (Lettre sur la vertu), il revient sur le passage de l?état de nature à l?état social, et la transformation de la bonté naturelle en un nécessaire rapport à autrui. La vertu et le souci du commun ont une place centrale. On est bien loin de l?idée réductrice propagée ensuite par l?individualisme: la société, c?est mal!

3,35 €
En rupture de stock
EAN
9782755506532
Découvrez également sur ce thème nos catégories Moyen-Age , Rousseau , Pascal , Locke , Leibniz , Hobbes , Hegel , Descartes , Spinoza , Montaigne , 17e Siècle , 16e Siècle , 15e Siècle , Voltaire dans la section Philosophes du Moyen-Age aux Lumières