On efface tout et on recommence. Propositions pour une nouvelle Révolution française

Une dette publique supérieure à 1100 milliards d'euros (rapport Pébereau) et une France qui "vit au-dessus de ses moyens" (Thierry Breton, ministre de l'Economie) ; un mois d'embrasement généralisé des banlieues réduisant l'image de notre pays à celle de l'Irak ou de la Palestine auprès de nombreux observateurs internationaux ; une droitisation massive de l'opinion publique plus prête que jamais à adopter les idées du Front National ; un PS qui se gauchise tous azimuts après un congrès de réconciliation qui ne dupe personne ; une fin de règne chiraquien qui vire au pathétique pour le locataire de l'Elysée et au pugilat pour ses deux dauphins putatifs (Brutus et Galouzeau)... le tableau de la chienlit dans laquelle s'enfonce notre pays dressé en octobre dernier par Catherine Médicis dans J'arrive a pris une couleur quasi-prémonitoire ! Mais, après le constat l'heure aux propositions. Six mois après la sortie de J'arrive, Catherine Médicis, la première candidate qui utilise les moyens les plus démocratiques qui soient et met en avant le combat des idées et des actions et non celui des personnalités, publiera au printemps prochain non pas les 110 propositions de son programme, mais l'inventaire des mesures à prendre d'urgence pour sortir la France du marasme économique, intellectuel et éthique dans lequel elle se débat. Le printemps de la France sortira donc début avril 2006. Il est le résultat d'un travail collectif de milliers d'internautes qui se sont connectés sur le site www.5janvier2007.com et ont écrit à Catherine Médicis. Plusieurs propositions sont à la fois remarquables et originales.