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Passions et vertus / Fragments

Les Stoïciens

RIVAGES

Les Fragments des Stoïciens fournissent un ensemble d'écrits regroupant une série de textes de langues grecque et latine rédigés par les membres de la secte stoïcienne depuis sa fondation au IIIe siècle avant notre ère jusqu'à ses prolongements dans l'Antiquité tardive. Un érudit allemand, Hans von Arnim, s'est consacré à cet immense travail qu'il publia en 1905. A ce jour, aucun traducteur français n'avait entrepris de faire découvrir au public c es fragments qui suivent un ordre thématique et abordent tous types de sujets, de la logique à la théologie, en passant par la morale. Ce sont deux chapitres de cette somme qui sont ici présentés : les passions et les vertus. Ces grandes questions constituent la clé de voûte de la pensée stoïcienne et se présentent comme le poison et le remède. On verra à travers les méandres de cette classification comment se compénétrent, se répondent ou se contredisent les développements de philosophes très différents tels que Galien, Sénèque, Diogène Laërce, Cicéron ou Sextus Empiricus. Car il n'y pas qu'un seul stoïcisme, il y en a plusieurs : nous avons affaire là à une philosophie évolutive.
Le sujet de cette composition en miroir est simple : les stoïciens n'ont cessé d'établir une typologie des vertus ; Aristote l'avait fait avant eux dans l'Ethique à Eudème (Rivages/Poche n° 129) mais il en avait tiré des conclusions abstraites : il ne faut pas oublier qu'un stoïcien est un homme de terrain pour qui la mobilisation des vertus, guidées par la raison, est une des façons de lutter contre l'emprise des affects.
L'homme envahi par les affects est un homme affaibli, et pour ainsi dire, au regard du sage qui cherche la santé morale, un homme malade de folie. Agir dans la sérénité, insérer son activité dans la perspective d'un cosmos moral et bienfaisant, voir la réalité en face en se libérant des jugements de valeur, vivre pour le bien commun, tels sont quelques-unes des solutions prônées dans ce livre pour remédier contre les effets pervers des maladies de l'âme. Car dans l'Antiquité, une passion relève toujours de la pathologie : la maladie de l'âme vient toujours de ce que nous avons un corps.

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EAN
9782743611699
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