Les incroyables vertus de la spiruline. Un aliment d'exception

Laval Legrain Géraldine ; Legrain Benoît

JOUVENCE





Extrait



Introduction

C'est naturellement que la spiruline s'est invitée dans notre vie, comme tout ce qui arrive par «coïncidence» et qui se révèle être une évidence.

En tant que cultivateurs et consommateurs, nous avons trouvé en elle un attrait sans pareil. Elle peut être déroutante de premier abord, mais honore toujours ses promesses à celui qui lui est fidèle.

Donneuse de leçon de longévité (un des premiers organismes présents sur Terre), de vertus (par sa composition exceptionnelle), de bienfaisance (un formidable atout santé, elle consomme le C02 atmosphérique, un chaînon essentiel de l'écosystème...), et d'humilité pour celui qui la cultive, la spiruline mérite qu'on lui fasse une place d'honneur dans nos vies et surtout dans notre assiette.

Petite histoire de la spiruline

La spiruline appartient à un groupe d'êtres vivants très anciens appelés cyanobactéries, qui sont sur Terre depuis plus de 3,5 milliards d'années. C'est à ces cyanobactéries que nous devons notre propre existence puisqu'elles sont à l'origine de toutes les cellules et qu'elles sont responsables de la production d'oxygène dans l'atmosphère. Actuellement, on estime que 90 % de l'oxygène produit provient non pas de l'oxygène des arbres, comme on le pense souvent, mais des océans, grâce aux microalgues des océans qu'ils contiennent.
Notre spiruline fait donc partie de ces microalgues très respectueuses cyanobactéries et elle est consommée par l'homme depuis l'Antiquité. Au Tchad, chez les Kanembous, et en Amérique latine, chez les Aztèques et les Mayas, dont elle composait la base de l'alimentation. Elle a été décrite pour la première fois par Wittrock et Nordstedt en 1844 en Uruguay près de Montevideo. Desikachari la mentionne de nouveau en 1959 et la trouve dans les eaux stagnantes de Lahore au Pakistan, à Calcutta, et au lac Beira à Ceylan. Elle est un peu oubliée ensuite, et c'est dans les années 1940 que des scientifiques la redécouvrent sur des marchés africains et l'identifient. Des techniques de récolte sont filmées au Kenya dans les années 1950. Ensuite, en 1963, dans un rapport pour le compte de l'Institut français du pétrole, nommé «Utilisation des spirulines dans la République du Tchad», on stipulait que la spiruline était consommée sous forme de galettes, le dihé, pour faciliter l'accouchement ; sous forme de décoction, pour soigner les troubles intestinaux ; et en cataplasmes pour traiter les enflures des jambes, les fluxions, les oreillons et la gourme des jeunes enfants. Ainsi, elle était déjà utilisée à des fins thérapeutiques.
Puis, à la fin des années 1960, Hubert Durand-Chastel, un industriel directeur de l'usine de soude Sosa Texcoco, au Mexique, s'est rendu compte en voulant se débarrasser d'une substance verte qui proliférait naturellement et engorgeait les tubulures de ses machines qu'il s'agissait de la spiruline et qu'il était peut-être possible de l'exploiter. C'est à partir de cette époque que l'on commence réellement à s'intéresser à cette petite algue. (...)






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EAN
9782889114719