Plantes prodigieuses. Vertus révélées de la stévia, du goji et de l'asimine
La stévia, une plante d'Amérique du Sud
Stevia, un genre très diversifié
Jusqu'à présent, renoncer pour des raisons de santé au sucre ou aux produits qui en contiennent nécessitait de renoncer aux saveurs sucrées ou d'employer des édulcorants artificiels. La stévia résout en grande partie ce problème: il est possible de la récolter soi-même et de la conserver sans difficulté. De plus, son apport calorique est presque nul. Cette plante précieuse et renouvelable peut être cultivée dans son jardin ou sur le rebord de sa fenêtre! La stévia dont il est question dans cet ouvrage est l'espèce Stevia rebaudiana.
Données historiques
Stevia rebaudiana (Bertoni) Hemsl, est le nom scientifique complet de la plante, que l'on appelle parfois «sucre en feuilles». Le nom du genre Stevia est le nom de famille latinisé du médecin espagnol P. J. Esteve, qui vivait au XVIe siècle. M. S. Bertoni, un botaniste du XIXe siècle qui quitta le Tessin pour le Paraguay, étudia et décrivit pour la première fois cette espèce en 1899, après que les Indiens lui en eurent confié des extraits en ayant évoqué son extrême douceur. Le chimiste paraguayen O. Rebaudi, ami de Bertoni, mena des études scientifiques sur le fort pouvoir sucrant de la plante et découvrit les deux constituants principaux qui en sont à l'origine. Il s'agit des substances aujourd'hui connues sous le nom de stévioside et rébaudioside.
Le nom actuel de la plante
Bertoni donna à la plante le nom d'Eupatorium rebaudianum Bertoni. Le botaniste anglais W. B. Hemsley (1843-1924) était toutefois en désaccord avec lui sur ce point. Il publia en 1906 une version rectifiée de la description de Bertoni, reconnue dans le monde entier et aujourd'hui déterminante. Selon ses études, l'espèce devait être classée dans le genre Stevia et non Eupatorium.
Comme Bertoni est le premier à avoir décrit la plante, mais que le nom qu'il avait choisi pour en désigner l'espèce n'est plus valable, son nom figure entre parenthèses, selon les règles internationales de la nomenclature scientifique, et il est suivi de l'abréviation de celui d'Hemsley qui, à ce jour, l'a décrite correctement: Stevia rebaudiana (Bertoni) Hemsl.
Une plante employée de longue date par les Indiens
Depuis des temps immémoriaux, les Indiens d'Amérique du Sud connaissent le pouvoir édulcorant et les vertus médicinales de la stévia. La plante est en outre utilisée sur le continent par les diabétiques, car il s'agit d'un édulcorant très peu calorique et ne contenant pas de glucides. Elle n'a donc pas les effets négatifs du sucre de canne que l'on y trouve aussi. En Amérique du Sud, la poudre de stévia séchée et pulvérisée sert fréquemment à sucrer le maté, une boisson légèrement amère. Dans la région d'origine de la stévia, son utilisation va de soi: disponible, elle est considérée comme un aliment précieux.
La stévia conquiert le monde
Le pouvoir sucrant des feuilles de stévia est connu depuis longtemps. Elles sont donc naturellement employées dans de nombreuses régions du monde pour leurs vertus édulcorantes. Au Japon, la plante est cultivée à grande échelle, y compris sous serre. La Chine représente, elle, l'un des plus gros producteurs de stévia au monde. Un concentré particulièrement pur, dépourvu d'arrière-goût, y est extrait de la plante et exporté essentiellement aux États-Unis. La stévia fait office d'édulcorant extrêmement peu calorique dans une grande partie de l'Amérique centrale et de l'Amérique du Sud, mais aussi en Israël, en Thaïlande, en Nouvelle-Zélande, en Australie et en Suisse.
| EAN | 9782737356049 |
|---|---|
| Titre | Plantes prodigieuses. Vertus révélées de la stévia, du goji et de l'asimine |
| ISBN | 2737356040 |
| Auteur | Klock Monika ; Klock Peter |
| Editeur | OUEST FRANCE |
| Largeur | 165mm |
| Poids | 248gr |
| Date de parution | 18/04/2012 |
| Nombre de pages | 80 |
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