Les Femmes de Bidibidi

Effah Charline

COLLAS

Résumé :




LE LIVRE A Paris, Minga découvre après la mort de son père des lettres de sa mère, Joséphine Meyer, qui a quitté le domicile conjugal il y a longtemps et dont Minga n'a jamais eu de nouvelles. La dernière lettre vient de l'ONG pour laquelle Joséphine travaillait en tant qu'infirmière et annonce sa mort dans des circonstances mystérieuses en Afrique de l'Est. Pour tenter d'en savoir plus, Minga choisit de rejoindre le camp de Bidibidi, au nord de l'Ouganda, où se sont réfugiées les populations fuyant la guerre civile qui fait rage au Soudan du Sud.
Elle y rencontre Samuel, le chef du village 10 de Bidibidi, Véronika, sa femme, et Jane, qui finissent par l'aider dans sa quête quand ils comprennent qui était sa mère. Ils lui racontent la guerre, l'exode, les femmes qui ont tout perdu et combien Joséphine avait le souci de réparer les corps et les âmes. Minga découvre alors que tout tourne autour d'une autre femme : Rose. Mais où est-elle ? Elle hante chaque recoin du camp, chaque souvenir de Samuel, de Véronika ou de Jane.
Pourtant elle n'est nulle part. Minga comprend que, si elle veut savoir le fin mot de l'histoire de sa mère, elle doit trouver Rose. Dans ce roman servi par une écriture fluide et puissante, Charline Effah raconte comment les survivantes des violences domestiques ou des viols de guerre tentent de se reconstruire, ramassent leurs rêves fracassés et réinventent l'amour loin de la brutalité des hommes qui les ont mal aimées.
Brisant les tabous, elle nous livre un texte bouleversant et universel sur le corps des femmes, le roman de la réparation.

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EAN
9782490155804
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Coup de coeur de nos libraires

Julie
Un vibrant hommage à ces femmes qui se reconstruisent suite à des violences domestiques et des viols de guerre. Avec courage et résilience, grâce à la sororité, elles reprennent possession de leur corps. Un témoignage tragique et nécessaire. Un roman bouleversant, qui dénonce les féminicides et les actes de cruauté de certains hommes. « L'oubli, parce qu'il est le frère du déni, était la pire offense pour toute femme battue. »