MEMOIRE ET OUBLI AU TEMPS DE LA RENAISSANCE.

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Concept fondateur de la théologie chrétienne, la mémoire comme faculté de l'homme le rattache au divin. Tout le Moyen Age cherche à donner une place à la mémoire sur laquelle s'appuie l'éthique. Les divers commentateurs d'Aristote confèrent à la mémoire un lieu spécifique dans le corps humain. Cette topologie médicale devient peu à peu et de plus en plus métaphore poétique dans les textes de la Renaissance. Mais la mémoire a un rôle actif à jouer dans la rhétorique, dont elle est l'une des cinq tâches. Elle s'organise dans les théâtres de la mémoire. Au XVIe siècle, la notion d'oubli devient une arme politique, qui va bientôt remodeler ce qu'on appelle mémoire. On fait table rase, on efface et la mémoire se désacralise. Au même moment, l'histoire cherche à se définir comme discours objectif du réel. Le présent n'est plus simple répétition du passé mais peut s'en démarquer, devenir historique à son tour. La mémoire alors devient référence objective.


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EAN
9782745307439
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