LA FEMME, LA FAUTE ET L'ECRIVAIN. LA MORT FEMININE DANS L'OEUVRE DE BALZAC.

BUI VERONIQUE

CHAMPION

Près de cent quarante femmes meurent dans La Comédie humaine. Or, parmi elles, aucune ne s'est relevée de sa tombe fictive pour accéder au statut de mythe littéraire. Balzac n'a créé ni une Virginie, ni une Marguerite Gautier, ni une Madame Bovary. En revanche, c'est à certains hommes que revient cette gloire posthume et, plus particulièrement, à l'un d'entre eux : Goriot. Comment expliquer un tel écart ? Le concept de mort féminine a permis de donner un nom à cette mort qui, dans le récit balzacien, remet en cause la différence des sexes. Car la mort féminine, caractérisée par la présence d'une culpabilité liée à la sexualité, tue les hommes comme les femmes. A l'instar du personnage masculin, l'agonisante balzacienne est un corps avec sa force et ses faiblesses, avec son éventuelle beauté et ses pathologies. Ni Eve, ni Vénus, ni Marie, ni Salomé, l'héroïne de Balzac, à l'agonie, révèle autant l'être de chair que les artefacts de l'idéalisation romanesque.


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EAN
9782745307484
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