Les Rembrandt. suivi de La rose de Cernobbio
Mallea Eduardo
AUTREMENT
Résumé :
"Mona semblait aussi vieille que la Hollande, sa jeunesse avait quelque chose de la grisaille définitive et mortelle de tout ce qui est éternel, et elle semblait surgir du fond des âges, être née aux origines de cette eau, de cet air, de cette odeur subtile et saumâtre dans laquelle baignait le couchant. Je mis son bras sur le mien mais sa main ne l'enserrait pas ; actuellement sa main ne pouvait rien enserrer. Nous nous assîmes à nouveau. Le vent du soir souleva sa courte chevelure, découvrant encore davantage son front dégagé [... ]. Elle porta inopinément les yeux sur moi, fixa un instant les miens, puis, sans un mot, détourna son regard vers les eaux. Je me rappelai les tremblements de son corps, quelques minutes auparavant, et passai mon bras sur ses épaules, mais, à l'instant, je me sentis ridicule, comme si tous ces gestes galants étaient déplacés et disproportionnés. Je retirai alors imperceptiblement mon bras."
Le jour de sa rencontre avec Mona, le narrateur sait-il qu'il ne verra sans doute jamais les Rembrandt dont il a tant rêvé Dans ce récit court et noir, Mallea nous donne une nouvelle fois rendez-vous avec ses personnages si brillamment obscurs.
"Mona semblait aussi vieille que la Hollande, sa jeunesse avait quelque chose de la grisaille définitive et mortelle de tout ce qui est éternel, et elle semblait surgir du fond des âges, être née aux origines de cette eau, de cet air, de cette odeur subtile et saumâtre dans laquelle baignait le couchant. Je mis son bras sur le mien mais sa main ne l'enserrait pas ; actuellement sa main ne pouvait rien enserrer. Nous nous assîmes à nouveau. Le vent du soir souleva sa courte chevelure, découvrant encore davantage son front dégagé [... ]. Elle porta inopinément les yeux sur moi, fixa un instant les miens, puis, sans un mot, détourna son regard vers les eaux. Je me rappelai les tremblements de son corps, quelques minutes auparavant, et passai mon bras sur ses épaules, mais, à l'instant, je me sentis ridicule, comme si tous ces gestes galants étaient déplacés et disproportionnés. Je retirai alors imperceptiblement mon bras."
Le jour de sa rencontre avec Mona, le narrateur sait-il qu'il ne verra sans doute jamais les Rembrandt dont il a tant rêvé Dans ce récit court et noir, Mallea nous donne une nouvelle fois rendez-vous avec ses personnages si brillamment obscurs.
13,00 €
En rupture de stock
EAN
9782862609218
Caractéristiques
| EAN | 9782862609218 |
|---|---|
| Titre | Les Rembrandt. suivi de La rose de Cernobbio |
| Auteur | Mallea Eduardo |
| Editeur | AUTREMENT |
| Largeur | 144mm |
| Poids | 130gr |
| Date de parution | 29/01/2008 |
| Nombre de pages | 100 |
| Emprunter ce livre | Vente uniquement |
Autres livres par l'auteur de " Les Rembrandt. suivi de La rose de Cernobbio " (Mallea Eduardo)
Dans la même catégorie ( SANS CATEGORIE )
-

-
-
-
Richefeu Vincent ; Hivin Gérald ; Lisi Joseph ; ViLes fondements de la mécanique des structures. Une introduction à l’usage des étudiants du BUT Génie26,00 €
Ma liste d’envies
Derniers articles ajoutés
Il n’y a aucun article dans votre liste d’envies.
- Commande avant 16h : Demain dans la boîte aux lettres ! (bpost)
- Livraison dès 5,10 € (mondial-relay)
- Retrait gratuit
- Paiement 100% sécurisé
Contactez les libraires sur WhatsApp
4,6/5 - ⭐⭐⭐⭐⭐
2448 Avis - Source Google











