La forme brève

Leplâtre Olivier

GALLIMARD

Observer leurs contemporains, pointer leurs travers, réfléchir sur le sens de l'existence: telles sont les préoccupations des moralistes. Et pour cela, pas question de se perdre en longs discours ni de céder au conformisme de la flatterie. Les mots fusent, et peuvent faire mal "Le stupide est un sot qui ne parle point, en cela plus supportable que le sot qui parle." Alors trêve de paroles inutiles, rassemblez vos esprits et passez à votre tour maître dans l'art de "piquer" vos adversaires. L'accompagnement critique met en valeur la singularité des oeuvres présentées - les Maximes de La Rochefoucauld, les Pensées de Pascal, les Fables de La Fontaine et Les Caractères de La Bruyère, tout en montrant que le recours à la forme brève vise au seul projet de défaire l'homme de ses illusions, non sans humour (voir le Groupement de textes). Si les Ouvertures replacent la forme brève dans le contexte culturel du XVIIe siècle, les Bilans récapitulent le chemin qu'elle a parcouru pour devenir l'une des pratiques d'écriture privilégiées du XXe siècle.Anthologie recommandée pour les classes de lycée.

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EAN
9782070306572
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