Une autre histoire des religions Coffret 2 volumes : Tome 1, Les religions présentes. Tome 2, Savoir

Vallet Odon

GALLIMARD

* Livre 1: Une autres histoire des religions: Les religions présentes
Si le monde est un cimetière de langues, il est aussi une nécropole de religions. La mondialisation des échanges et le brassage des croyances ont, au cours des siècles, condamné d'innombrables religions locales que l'on pensait solidement implantées ou promises à un grand avenir. À l'inverse, des cultes très minoritaires ont rayonné sur toute la terre. Alors que celui de Mithra a disparu, celui de jésus a prospéré et si les dieux de l'Égypte n'ont pas survécu à la conquête musulmane, le Dieu d'Israël a traversé toutes les persécutions; Brahma n'a plus qu'un seul temple dans toute l'Inde quand Shiva et Vishnou en ont des milliers.

Demeurent solidement implantées aujourd'hui trois grandes familles de religions. Issus des pays du Croissant fertile, entre le Nil et l'Euphrate, première région au monde à avoir inventé l'agriculture et l'élevage, les villes et l'écriture, le judaïsme, le christianisme et l'islam se sont choisi un dieu unique. En Inde, dans un autre foyer néolithique, ce sont d'autres systèmes de croyances qui se sont instaurés, toujours vivants dans le jaïnisme, le bouddhisme, l'hindouisme et le sikkisme. À leur tour, les spiritualités indiennes ont croisé les religions extrême-orientales - taoïsme, confucianisme, shintoïsme - de la Chine et du japon. Le continent asiatique a ainsi enfanté les plus anciens fondateurs ou réformateurs religieux qui, de Moïse à Zoroastre, de jésus à Mahomet, du Bouddha à Confucius et Lao-Tseu, continuent à marquer la vie et la mort de 90 % des humains du monde entier. L'entrée dans le troisième millénaire est l'occasion de réfléchir, avec Une autre histoire des religions, sur ces cultes qui se renouvellent et cette foi qui ne vieillit pas.

* Livre 2: Une autres histoire des religions: Savoirs et pouvoirs
Savoirs et pouvoirs: la soif d'apprendre et le désir de soumettre sont, depuis des siècles, les deux moyens de conquérir le monde. La science moderne et son approche rationnelle n'ont fait que renforcer le besoin de surnaturel, toute source de connaissance et toute forme de puissance venant du mystère de Dieu ou des tréfonds de l'âme. Le « retour du religieux » s'exprime par un intérêt pour les textes sacrés, les voies mystiques, les villes saintes, qui donnent aux sociétés profanes d'autres raisons de vivre. De la Bible an Coran, des prophètes aux soufis, de Rome à Bénarès, nos civilisations de l'éphémère cherchent des symboles d'éternité et voient dans les religions millénaires des références indémodables. Mais entre antiquité et modernité, les tensions sont permanentes.

Les religions sont antérieures aux droits de l'homme, à la liberté de conscience, aux États laïques et aux Nations Unies. Des clergés conservateurs aux soldats fanatisés, les religions peuvent susciter la violence, déclarer la guerre sainte, condamner des hommes libres. Elles ont pu aussi, de jésus à Gandhi, privilégier la non-violence et enseigner l'amour des autres. Dans la dialectique du bien et du mal, chaque religion est tour à tour angélique et démoniaque. C'est une raison de plus de les observer minutieusement.

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EAN
9782070767076
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