LA VIOLENCE POLITIQUE ET SON DEUIL. L'après 68 en France et en Italie
Sommier Isabelle
PU RENNES
Résumé :
En France comme en Italie, il y a seulement trente ans, la violence exercée au nom de la classe ouvrière était fortement exaltée. N'est-elle pas " l'accoucheuse de toute vieille soociété ", le prélude mais aussi l'instrument de la révolution prolétarienne que les nombreux groupes d'extrême gauche de l'époque appelaient de leurs v?ux ? C'est dans cette attente de l'épreuve décisive que se développent, au sortir de 68, agit-prop et " actions exemplaires ".
Pourtant, très vite, la violence finit par être abandonnée, parfois même abjurée, par la majorité de ceux qui la préconisaient. Seule l'Italie connaîtra le " passage à l'acte ", qui restera cependant résiduel par rapport au nombre initial de candidats-soldats de la Révolution.
Comment expliquer cette séduction du recours à la violence, intense au-delà des Alpes, plus retenue en France ? Quels ont été les ressorts de cette critique des armes qui, le plus souvent, conduira au désengagement et au retrait dans la sphère privée ? Peut-on faire le deuil de la violence politique sans " tuer le mort " : cet idéal révolutionnaire qui la légitimait ? Telles sont les questions auxquelles Isabelle Sommier s'efforce de répondre, à l'heure ou la France célèbre le trentième anniversaire des événements de Mai 68.
En France comme en Italie, il y a seulement trente ans, la violence exercée au nom de la classe ouvrière était fortement exaltée. N'est-elle pas " l'accoucheuse de toute vieille soociété ", le prélude mais aussi l'instrument de la révolution prolétarienne que les nombreux groupes d'extrême gauche de l'époque appelaient de leurs v?ux ? C'est dans cette attente de l'épreuve décisive que se développent, au sortir de 68, agit-prop et " actions exemplaires ".
Pourtant, très vite, la violence finit par être abandonnée, parfois même abjurée, par la majorité de ceux qui la préconisaient. Seule l'Italie connaîtra le " passage à l'acte ", qui restera cependant résiduel par rapport au nombre initial de candidats-soldats de la Révolution.
Comment expliquer cette séduction du recours à la violence, intense au-delà des Alpes, plus retenue en France ? Quels ont été les ressorts de cette critique des armes qui, le plus souvent, conduira au désengagement et au retrait dans la sphère privée ? Peut-on faire le deuil de la violence politique sans " tuer le mort " : cet idéal révolutionnaire qui la légitimait ? Telles sont les questions auxquelles Isabelle Sommier s'efforce de répondre, à l'heure ou la France célèbre le trentième anniversaire des événements de Mai 68.
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EAN
9782868472922
Caractéristiques
| EAN | 9782868472922 |
|---|---|
| Titre | LA VIOLENCE POLITIQUE ET SON DEUIL. L'après 68 en France et en Italie |
| Auteur | Sommier Isabelle |
| Editeur | PU RENNES |
| Largeur | 165mm |
| Poids | 486gr |
| Date de parution | 01/02/1998 |
| Nombre de pages | 242 |
| Emprunter ce livre | Vente uniquement |
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