Jardin et paysage en Grande-Bretagne au XVIIIe siècle
Au XVIIIe siècle, le paysage entrait en jeu avec de nombreux arts : l'architecture qui en fait partie, la peinture avec qui il a des échanges, la musique qui en devient un modèle. Il était un paradigme philosophique, figurant la projection de la pensée sur le monde, l'association d'idées. En l'expérience du paysage la perception interfère avec l'imaginaire ; le paysage contient l'image de sa propre réflexion. Dans le paysage est dessiné le jardin, qui entretient avec lui des relations diverses : rapport d'inclusion, mais aussi d'analogie quand il est dessiné comme un site dit " naturel " - ce qui signifie " vue aux lignes irrégulières ", mais aussi (plus subjectivement) " vue dont les formes conduisent le regard en des circuits complexes selon le déroulement "naturel" de l'imagination ". Nous avons accès aux paysages du XVIIIe siècle à travers une grille de lecture contemporaine, qui passe elle-même à travers celle du XVIIIe siècle. La réalité est suscitée par sa représentation autant qu'elle la suscite ; si le paysage englobe son image, il y est également (et plus subtilement) contenu : le rôle du jardin est d'articuler ces deux modes inverses dans la vision du promeneur.
| EAN | 9782864604006 |
|---|---|
| Titre | Jardin et paysage en Grande-Bretagne au XVIIIe siècle |
| Auteur | Martinet Marie-Madeleine ; Chatel Laurent |
| Editeur | KLINCKSIECK |
| Poids | 300gr |
| Date de parution | 26/03/2001 |
| Nombre de pages | 207 |
| Emprunter ce livre | Vente uniquement |










