HISTOIRE DU DON EN FRANCE DE 1800 A 1939 - DONS ET LEGS CHARITABLES, PIEUX ET PHILANTHROPIQUES
PUR
PU RENNES
Résumé :
Comment, quand l'Etat ne prend en charge ni l'assistance aux pauvres, ni la santé des malades, ni la construction des églises, ni, pendant longtemps, l'instruction primaire, faire fonctionner ces divers services ? C'est au don que l'on fait appel, comme pour bien d'autres institutions financées depuis par les impôts. Dès que les ambitions révolutionnaires de financement intégral par l'Etat des équipements publics sont abandonnées, le don reprend sa place, capitale pour les hôpitaux et les bureaux de bienfaisance, importante pour les institutions religieuses, les communes, l'Université. L'Etat veut encadrer le don, l'orienter, mais attend le XXe siècle pour l'encourager nettement, tant il craint le développement des biens de mainmorte. Sous l'angle inusité mais révélateur de leur financement, le don permet de cerner l'attitude de l'administration envers les établissements d'assistance, les établissements religieux, les communes...
Le rêve des bureaucrates est de diriger le don vers les besoins les plus urgents, mais ils doivent tenir compte de la liberté des donateurs et des testateurs. Car les dons ne sont pas seulement des réponses à des besoins collectifs, ce sont aussi des gestes individuels, révélant cependant de larges régularités. Le nombre de donateurs n'évolue que lentement (l 900 libéralités en 1820, 5 000 en 1875, 2 500 en 1930), et la carte des dons est marquée, sur un siècle et demi, d'inégalités tenaces et de mouvements lents.
Les donateurs, en distribuant tout ou partie de leurs biens, veulent agir : soulager le malheur, instruire, moraliser. Mais 30 % d'entre eux veulent aussi, par les conditions imposées, lutter contre l'oubli, laisser une trace. Dès lors, il n'est pas étonnant que se soit ceux qui n'ont pas d'enfants qui donnent le plus fréquemment. Pourtant, à côté, des donateurs soucieux parfois jusqu'à l'anxiété de survivre, apparaissent au XXe siècle : les donateurs nouveaux, s'intégrant dans une action collective. Le don, expression parfois militante d'une personnalité, laisse lentement place au don restant anonyme fait à une association philanthropique.
Comment, quand l'Etat ne prend en charge ni l'assistance aux pauvres, ni la santé des malades, ni la construction des églises, ni, pendant longtemps, l'instruction primaire, faire fonctionner ces divers services ? C'est au don que l'on fait appel, comme pour bien d'autres institutions financées depuis par les impôts. Dès que les ambitions révolutionnaires de financement intégral par l'Etat des équipements publics sont abandonnées, le don reprend sa place, capitale pour les hôpitaux et les bureaux de bienfaisance, importante pour les institutions religieuses, les communes, l'Université. L'Etat veut encadrer le don, l'orienter, mais attend le XXe siècle pour l'encourager nettement, tant il craint le développement des biens de mainmorte. Sous l'angle inusité mais révélateur de leur financement, le don permet de cerner l'attitude de l'administration envers les établissements d'assistance, les établissements religieux, les communes...
Le rêve des bureaucrates est de diriger le don vers les besoins les plus urgents, mais ils doivent tenir compte de la liberté des donateurs et des testateurs. Car les dons ne sont pas seulement des réponses à des besoins collectifs, ce sont aussi des gestes individuels, révélant cependant de larges régularités. Le nombre de donateurs n'évolue que lentement (l 900 libéralités en 1820, 5 000 en 1875, 2 500 en 1930), et la carte des dons est marquée, sur un siècle et demi, d'inégalités tenaces et de mouvements lents.
Les donateurs, en distribuant tout ou partie de leurs biens, veulent agir : soulager le malheur, instruire, moraliser. Mais 30 % d'entre eux veulent aussi, par les conditions imposées, lutter contre l'oubli, laisser une trace. Dès lors, il n'est pas étonnant que se soit ceux qui n'ont pas d'enfants qui donnent le plus fréquemment. Pourtant, à côté, des donateurs soucieux parfois jusqu'à l'anxiété de survivre, apparaissent au XXe siècle : les donateurs nouveaux, s'intégrant dans une action collective. Le don, expression parfois militante d'une personnalité, laisse lentement place au don restant anonyme fait à une association philanthropique.
28,97 €
En rupture de stock
EAN
9782868473714
Caractéristiques
| EAN | 9782868473714 |
|---|---|
| Titre | HISTOIRE DU DON EN FRANCE DE 1800 A 1939. Dons et legs charitables, pieux et philanthropiques |
| Auteur | PUR |
| Editeur | PU RENNES |
| Largeur | 155mm |
| Poids | 708gr |
| Date de parution | 23/03/1999 |
| Nombre de pages | 409 |
| Emprunter ce livre | Vente uniquement |
Autres livres par l'auteur de " HISTOIRE DU DON EN FRANCE DE 1800 A 1939 - DONS ET LEGS CHARITABLES, PIEUX ET PHILANTHROPIQUES " (PUR)
Dans la même catégorie ( SANS CATEGORIE )
-
-
-
-
Richefeu Vincent ; Hivin Gérald ; Lisi Joseph ; ViLes fondements de la mécanique des structures. Une introduction à l’usage des étudiants du BUT Génie26,00 €
Ma liste d’envies
Derniers articles ajoutés
Il n’y a aucun article dans votre liste d’envies.
- Commande avant 16h : Demain dans la boîte aux lettres ! (bpost)
- Livraison dès 5,10 € (mondial-relay)
- Retrait gratuit
- Paiement 100% sécurisé
Contactez les libraires sur WhatsApp
4,6/5 - ⭐⭐⭐⭐⭐
2448 Avis - Source Google


















