Des vertes et des pas mûres

Le récit dont il est question, basé sur une narration de péripéties plus ou moins imaginaires, se déroule dans le vallon de Saint-Imier. Saint-Imier étant une réputée citée horlogère tapie au fond d'une profonde échancrure du plissement jurassique, sur territoire helvétique. Les faits remémorés remontent à plus d'un demi-siècle. Une époque susceptible d'être qualifiée d'antédiluvienne, eu égard aux vertigineuses transmutations survenue entre-temps. Il serait loisible de tartiner longuement sur le sujet. Mais tel n'est pas le propos. Cette narration n'est pas sans rappeler la GUERRE DES BOUTONS. Deux clans de pré-ados s'y affrontent . S'ensuivent batailles épiques, représailles, vengenace et échanges d'injures pas piquées des hannetons. Quant aux punitions et réprimandes, inspirées par la morale judéo-chrétienne apprêtée à la sauce calviniste, elles n'ont guère plus d'effet qu'une ondée printanière sur le plumage des colverts qui barbotent dans l'eau claire des ruisseaux.