Crimes célèbres. Tome 3

Les Crimes célèbres (1839-1840), que d'aucuns considèrent comme les Mille et Une Nuits de Dumas, n'avaient jamais été réédités dans leur intégralité depuis le milieu du XIXe siècle: dix-huit récits couvrant près de deux mille pages (ici regroupés en trois volumes), où l'Histoire se décline sur tous les registres de l'aventure et de la passion.Cet oubli d'une oeuvre majeure était de fait un crime de plus... ici réparé avec éclat: Marie-France Bougie-Helleux, conservateur à la Bibliothèque nationale de France, a découvert que pour ce recueil qui sert en quelque sorte d"" ouverture "aux grands romans de la maturité, Dumas, contrairement à ce qu'il fera plus tard, avait procédé seul à l'énorme travail de recherche et de documentation commandé par son texte.Dans le présent volume (le seul des trois où Dumas ait fait appel à des" collaborateurs ", mais qui porte superbement sa griffe), nous visitons la cour de Naples au XIVe siècle - il n'y faisait pas toujours bon vivre et les mêmes parages à l'époque dite" romantique "... où les familles du lieu ne badinent pas avec l'honneur des filles; nous suivons dans le Paris du XVIIIe siècle le terrible Derues; et ailleurs l'infortuné Martin Guerre; ou encore le machiavélique Ali-Pacha, oppresseur des Grecs et maître de toute ruse; pour finir dans la France du XVIIe siècle - celle des avorteuses et de l'Homme au masque de fer...Et toujours nous guide ce leitmotiv étrangement libertaire qui court comme un fil rouge à travers presque tous ces récits: que les plus grands crimes sont rarement le fait des seuls individus, qu'ils sont surtout l'oeuvre des sociétés, quasi toutes fondées sur l'inégalité, l'oppression, l'injustice légalisée...Sentiment d'un fin connaisseur de Dumas, Raymond Dumay, qui préfaça en 1961 une réédition - hélas partielle - de ce maître-livre:" Du meilleur Dumas, peut-être le meilleur si l'on s'en tient au point de vue strictement littéraire... Un Dumas tel que nous ne l'avons jamais lu. Il laisse parler les faits. Il ne tire pas à la ligne, mais au but, et fait mouche à tout coup. " Quatrième de couverture Les Crimes célèbres (1839-1840), que d'aucuns considèrent comme les Mille et Une Nuits de Dumas, n'avaient jamais été réédités dans leur intégralité depuis le milieu du Me siècle: dix-huit récits couvrant près de deux mille pages (ici regroupés en trois volumes), où l'Histoire se décline sur tous les registres de l'aventure et de la passion. Cet oubli d'une oeuvre majeure était de fait un crime de plus... ici réparé avec éclat: Marie-France Bougie-Helleux, conservateur à la Bibliothèque nationale de France, a découvert que pour ce recueil qui sert en quelque sorte d'«ouverture » aux grands romans de la maturité, Dumas, contrairement à ce qu'il fera plus tard, avait procédé seul à l'énorme travail de recherche et de documentation commandé par son texte. Dans le présent volume (le seul des trois où Dumas ait fait appel à des « collaborateurs », mais qui porte superbement sa griffe), nous visitons la cour de Naples au XVe siècle - il n'y faisait pas toujours bon vivre et les mêmes parages à l'époque dite « romantique »... où les familles du lieu ne badinent pas avec l'honneur des filles; nous suivons dans le Paris du XVIIIe siècle le terrible Derues; et ailleurs l'infortuné Martin Guerre; ou encore le machiavélique Ali-Pacha, oppresseur des Grecs et maître de toute ruse; pour finir dans la France du XVIIe siècle - celle des avorteuses et de l'Homme au masque de fer... Et toujours nous guide ce leitmotiv étrangement libertaire qui court comme un fil rouge à travers presque tous ces récits: que les plus grands crimes sont rarement le fait des seuls individus, qu'ils sont surtout l'?uvre des sociétés, quasi toutes fondées sur l'inégalité, l'oppression, l'injustice légalisée... Sentiment d'un fin connaisseur de Dumas, Raymond Dumay, qui préfaça en 1961 une réédition - hélas partielle - de ce maître-livre: « Du meilleur Dumas, peut-être le meilleur si l'on s'en tient au point de vue strictement littéraire... Un Dumas tel que nous ne l'avons jamais lu. Il laisse parler les faits. Il ne tire pas à la ligne, mais au but, et fait mouche à tout coup. » "