Rabbi Chmuel Bornstein (1856-1926). L'espoir hassidique

Chalier Catherine

ARFUYEN

Description : Après Les Lettres de la création (2006), les Éditions Arfuyen ont commencé de travailler avec Catherine Chalier à une suite d'ouvrages consacrée aux grandes figures du hassidisme. Le projet de cette série est de donner à lire pour la première fois les textes les plus substantiels de ces auteurs, et non pas seulement leurs anecdotes ou bons mots. Après Kalonymus Shapiro, rabbin au Ghetto de Varsovie (2011), Aux sources du hassidisme, le Maggid de Mezeritch (2014) et Le Rabbi de Kotzk , un hassidisme tragique (2018), le présent volume est le 4e de la série. Publiés de façon posthume, les 5 volumes du Chem miChmuel sont rapidement devenus des livres fondamentaux du hassidisme polonais. R. Chmuel Bornstein a une conscience aiguë des ravages du désespoir qui guette les créatures, même les plus dévouées à Dieu et aux êtres humains. Pour lui le Chabbat est une réponse à ce tourment. Là où chaque créature se sent pleine d'elle-même, le Chabbat oblige l'homme à une pause bienfaisante qui arrête l'avidité d'être et creuse en chacun un espace qui lui permet donc de devenir un réceptacle de cette lumière et de ce souffle. C'est pourquoi le Chabbat est décrit comme « saint », c'est-à-dire séparé du temps ordinaire où l'impatience - d'être et de faire - ne cesse de revendiquer ses droits.Notes Biographiques : Rabbi Chmuel Bornstein de Sochaczew est né en 1856 dans la maison de son grand-père, le fameux Rabbi de Kotzk dont la fille avait épousé Rabbi Abraham, son disciple bien-aimé. Après son mariage, en 1874, avec la fille d'un hassid de Kotzk, il continuera d'habiter près de lui. A la suite du décès de son père, en 1910, il est choisi par les hassidim de Sochaczew comme chef spirituel. En 1891, Rabbi Chmuel Bornstein avait visité la terre d'Israël et toute sa vie il en garda la nostalgie. Lorsqu'éclate la Première Guerre mondiale, il est arrêté en Allemagne mais parvient en tant que sujet russe à retourner en Pologne. Il s'installe à Lodz où prononce nombre des homélies présentées dans ses livres. Son souci y est de transmettre l'importance de l'étude de la Torah à ses disciples mais aussi à un public plus vaste. Comme son grand-père, le Rabbi de Kotzk, il ne voulait pas inciter à la vénération. Chacun devait avoir à c?ur de faire son chemin. Sa santé s'étant dégradée, il alla vivre dans une ville plus calme, près de Lodz, puis à Otwock près de Varsovie, où il mourut en 1926. Il fut enterré à Sochaczew près de son père. Les 5 volumes qui constituent le Chem miChmuel furent publiés de façon posthume, ils suivent, année après année (de 1910 à 1926) l'ordre de lecture des passages bibliques hebdomadaires.

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EAN
9782845902800
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