L'infini au fond de soi

Résumé :
Au cours d'une expérience modeste et banale, Roger Quesnoy a fait, très jeune, la découverte du soleil de l'Esprit. Il a intégré lentement sa lumière, source de poésie, à toute son existence.
Nous vivons dans le monde des apparences. Notre vie est semblable au rêve. L'Absolu salvateur, tant convoité, ne saurait être un " objet ", relatif et infini, en dépit de sa transcendance.
Il ne peut être que pur Sujet. Et que serait un sujet qui ne serait pas Moi ? L'ultime et unique Réalité est ainsi la Conscience infinie, infiniment consciente d'elle-même. L'homme n'est établi dans sa plénitude que lorsque, par grâce, il a complètement cessé de s'identifier à son petit moi psychologique, personnage éphémère, illusoire et conditionné. L'unique nécessaire est la découverte de notre essence créatrice, notre Identité réelle, le Soi, ou le " Je suis " de toutes les sagesses.
L'Eveil est le surgissement d'une Personne qui n'a ni traits, ni contours, délivrée des limites de la personne et qui continue à brûler au sein de sa propre absence. Elle est synonyme de quiétude et de joie.
" Du Moi, quelle est la signification vraie ? Demandez-le à ces pages limpides, claires, simples et graves, comme les jeux et les larmes de l'enfance, ineffablement pures, vraiment : l'Infini au fond de soi. Et ne vous y trompez pas ! Sous la plume d'un tel auteur, ces cinq mots ne prétendent pas dessiner quelque suspecte et fumeuse figure de langage. Ils sont à prendre au sens propre : ils décrivent. "
Stephen Jourdain
A propos de Roger Quesnoy
" Vous êtes dans une ligne que j'aime, derrière Paulhan, Cingria, Vialatte " François Nourissier. " Votre écriture est dune rare loyauté devant cette expérience qu1est vivre " Jean Grosjean. " J'aime ce que vous appelez "l'extravagance modérée" de votre esprit " Kenneth White. " Merci pour la voix posée, calme et le plaisir d'avec elle dériver " vers un océan des merveilles ". II y a une beauté et une existence réelles de votre écriture, comme cette paix donnée à la main par une pierre chauffée par le soleil d'automne. Oui, merci !... " Christian Bobin.