Les Caprices de Marianne

Musset Alfred de - Ledda Sylvain

POCKET

La belle Marianne plain aux hommes et s'en félicite. Déjà mariée, elle continue à être courtisée comme une jeune fille. Libre de ses sentiments et de son corps, elle ne répugne pas à l'idée de prendre un amant. Calio, timide. jeune homme, compte bien tenter sa chance mais sa gaucherie l'en empêche. Il demande alors conseil à son ami Octave, séducteur endurci, lequel va tenter d'interférer. Sa démarche portera t-elle ses fruits? Dans une Naples de fantaisie, une tragi-comédie se joue et nul ne petit dire jusqu'à la dernière minute si elle s'achèvera dans les rires ou les larmes. On ne se lasse pas de la gaieté pétillante et désespérée de Musset, de celle pièce légère et profonde, de cet homme de génie qui parle comme tout le monde quand il s'agit de l'amour, ses piéges, ses angoisses et ses souffrances.
Quatrième de couverture
Octave, bohème et libertin, plaide auprès de Marianne, sa cousine par alliance, la cause de son ami, le timide et romanesque Coelio. Mais il n'obtient d'autre résultat que d'intéresser la jeune femme en sa propre faveur. Par « caprice », elle lui offre un rendez-vous. Octave alors s'efface au profit de Coelio, mais le fait ainsi tomber dans un guet-apens. Drame de l'amitié autant que drame de l'amour, les Caprices sont surtout le drame de l'identité perdue Coelio est le double d'Octave; Octave est « une autre Marianne ». Le chassé-croisé des personnages, divaguant comme Octave toujours ivre, errant comme Coelio définitivement perdu dans ses rêves, ou trottant comme Marianne allant et venant de chez elle à l'église au rythme des heures canoniales, fait du caprice à la Goya la figure même d'un destin cruel et absurde. --Ce texte fait référence à l'édition Poche.

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EAN
9782266194624
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