Les grotesques. Les figures de l'imaginaire dans la peinture italienne de la fin de la Renaissance
Morel Philippe
FLAMMARION
Au XVIIème siècle, le mot grotesque devient un qualificatif essentiellement négatif, synonyme de bizarre, de ridicule ou d'extravagant. Mais il trouve son origine dans le terme employé dès le début du XVIème pour désigner des peintures largement inspirées des fresques et des reliefs antiques, auxquels s'ajoutent parfois des réminiscences des marginalisa gothiques. Ce genre décoratif connaîtra un immense succès tout au long du XVIème siècle, d'abord en Italie puis un peu partout en Europe - les peintures murales, les reliefs sculptés, les gravures et bien d'autres supports vont se prêter de la sorte à une grande variété de compositions dont la prolixité le dispute à la capacité d'invention. Les grotesques ont jusqu'à présent principalement retenu l'attention en raison de leur recours à des motifs et des schémas antiquisants à partir desquels les artistes se seraient abandonnés à leur fantaisie plus ou moins débridée. Cet ouvrage s'attache d'abord à identifier ce qui serait le langage des grotesques à travers l'identification de formes de logique dans ces combinaisons invraisembables, dont on croyait avoir tout dit en y reconnaissant un pur ornement et le produit de l'imagination et des caprices des artistes. Et c'est en confrontant dans un second temps les grotesques à d'autres formes d'expression de la Renaissance que l'auteur a pu décrire le fonctionnement - nullement univoque - de ces peintures et dégager leur spécificité historique et leur réelle densité culturelle. Le rapport à la tradition hiéroglyphique, au collectionnisme éclectique et à l'esthétique de l'abondance, la littérature burlesque la logique épistémique des hybrides ou la construction rhétorique et paradoxale de figures qui semblaient échapper à toute forme de cohérence, apparaissent comme autant de matrices qui déterminent la production des grotesques et en assurent la variété, surtout pendant la senconde moitié du XVIème siècle lorsque la référence à l'antique tend à céder le pas. Le langage des grotesques apparaît de la sorte comme une expression tout à fait emblématique de la culture maniériste et c'est à ce titre qu'elles deviennent la cible privilégiée des critiques post-tridentines ?
| EAN | 9782080800244 |
|---|---|
| Titre | Les grotesques. Les figures de l'imaginaire dans la peinture italienne de la fin de la Renaissance |
| Auteur | Morel Philippe |
| Editeur | FLAMMARION |
| Largeur | 108mm |
| Poids | 225gr |
| Date de parution | 11/10/2001 |
| Nombre de pages | 188 |
| Emprunter ce livre | Vente uniquement |
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