Trois mille lunes

" Albert, vingt-sept ans qui en valaient deux virgule sept ou deux cent soixante-dix, nom de famille incertain, Albert de Laddass par exemple, blouson de toile kaki militaire râpée, pieds nus dans des croquenots de sport américanoides, dont l'état donnait à penser qu'ils avaient été trouvés dans une poubelle, visage lisse, élastique et singulièrement juvénile de franche crapule, cheveux couleur rat, ce qui n'était pas étonnant pour un rat humain des villes, Albert donc avait la dent. " Petit voyou occasionnel, Albert sauve la vie d'une prostituée. " Si tu as besoin de moi, lui dit-elle, appelle-moi. " Et il ne trouve rien de mieux que de voler un portable, glissant sa main dans la poche du manteau d'une très belle rousse. Mais il se fait griffer par une bague trois pointes de sang ornent sa main. Quelle maladie a-t-il bien pu contracter ? Le voilà entraîné dans des rêves incompréhensibles où la mystérieuse rousse officie, et quand il s'éveille, dans de bien étranges aventures. Engagé comme grouillot par une grande compagnie pétrolière, qui défend en Afrique les intérêts de la France, il en devient l'Ange exterminateur et se trouve mêlé à des intrigues financières et politiques dont il détourne le cours... tandis qu'entre la rousse et lui la passion s'attise. Une fable pleine d'humour, une réflexion sarcastique sur le pouvoir et la possession,, un roman sensuel, et un suspense d'autant plus réjouissant qu'on y retrouve les coulisses de récents scandales politico-financiers...