Martine fait du sentiment

Revue de presse

Une sublime palette de sentiments en guise de premier roman, "Martine au travail, Martine rêve, Martine enterre, Martine aime, boude et tue…", voici quelques unes des étapes franchies par la délicieuse Martine, journaliste à Grand Magasin, au fil des pages de ce roman qui s'égrainent avec charme et volupté. Pas à pas, nous suivons les états d'âme de cette Martine, ses amours passionnées avec Okri-Joseph, jeune métis dandy, la mort de son père, les aléas de son métier, la presse grand public ; l'ensemble est vécu et raconté avec un mélange d'insouciance, voire d'inconscience, de rêverie et de désolation.
Au milieu des années quatre-vingt - les années quatre-vingt dix aurait très bien fait l'affaire également - Martine déambule, entre pesanteur et légèreté, dans l'univers sans conviction qu'elle s'est construit : journalisme et parisianisme, solitude et amertume, amour et exaltation. C'est une héroïne bien seule, menée par une douce folie, qui nous est peint ; un récit vrai, drôle, attachant et sensible qui fait mouche à chaque page. Un petit bonheur pour les yeux, l'esprit et le cœur.--Guillaume Folliero-- -- Urbuz.com