Les migrations dans les rapports euro-méditerrannéens et euro-arabes. Etudes de cas

Khader Bichara

L'HARMATTAN

Jusqu'aux Accords de Schengen, la question migratoire relevait de la compétence des Etats membres. L'acte unique en 1985 ouvre les frontières à la libre circulation. Les accords de Schengen visent à réglementer cette circulation (visa unique pour la circulation dans l'espace Schengen, 1986). D'autres règles communes sont adoptées : des accords de réadmission (1991), un système informatisé de contrôle, une politique d'asile commune (1990), lutte contre le séjour illégal (1990), harmonisation des politiques de regroupement familial, définition d'une " préférence européenne " à l'emploi (1994). Les sommets européens de Tampere en 1999, de Thessalonique (2003) et de La Haye (2004), s'accordent sur les mesures de lutte contre l'immigration clandestine et la traite des êtres humains. En 2008, un pacte européen sur l'immigration et l'asile est adopté pour harmoniser les politiques migratoires. La gestion des flux migratoires à l'échelle de l'UE conduit à l'effacement de la frontière (à l'intérieur), à son déplacement (à l'est), voire à sa transgression (au sud). La frontière extérieure de l'UE devient ainsi un front, un objectif à atteindre, et une ressource. Elle disparaît ici et se renforce là-bas. Cet ouvrage s'attache moins à analyser la politique migratoire européenne qu'à présenter des études de cas démontrant la variété des modes de traitement de la question des migrations par des pays émetteurs et des pays récepteurs.
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EAN
9782296562738
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