A perte de vue la mer gelée

Garde François

PAULSEN

Description : Une biographie imaginaire du premier explorateur polaire : un tour de force magnifiquement écrit par un ancien Prix Goncourt du premier roman.Parti de Marseille pour une expédition vers l'Atlantique Nord, Pythéas découvrit, bien au-delà de la Grande-Bretagne, une île qu'il baptisa Thulé et fut le premier à rapporter que la mer pouvait geler. À son retour, il consigna ses travaux scientifiques en astronomie, géographie et océanographie dans un traité, De l'Océan, qui fut abondamment commenté et copié pendant toute l'Antiquité. Aucune page de son ?uvre n'a survécu. La plupart des commentateurs de l'Antiquité le traitèrent d'affabulateur, voire de menteur. Une mer gelée ? Quelle galéjade ! Son nom tomba dans l'oubli.Dans cette biographie imaginaire, François Garde réhabilite le marin, l'astronome et le scientifique. Il retrace le destin d'un explorateur au temps d'Alexandre le Grand et interroge le parcours d'un homme dont la vie fut guidé par la curiosité, la persévérance, et la volonté de transmettre le savoir.Notice biographique : Né en 1959, François Garde, enfant d'un professeur de russe à l'université d'Aix et d'une mère au foyer, savoyard d'adoption, s'est lancé dans l'écriture après avoir vécu une longue carrière au sein de l'administration française. Ces activités, qui l'amènent à voyager, vont nourrir ses textes avec une place privilégiée à l'imaginaire. En 2012, il reçoit le Prix Goncourt du premier roman pour Ce qu'il advint du sauvage blanc. Il poursuit son oeuvre avec Pour trois couronnes (2013), La Baleine dans tous ses états (2015), L'Effroi (2016), Marcher à Kerguelen (2018), La Position des pôles (2019), Roi par effraction (2019).

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EAN
9782375021170
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Aurélie
François Garde, qui avait reçu le Prix Goncourt du premier roman pour « Ce qu’il advint du sauvage blanc », livre le récit de Pythéas, premier explorateur polaire, parti de Marseille en 325 avant JC. Si la plupart des historiens font commencer les expéditions polaires au XVIè siècle, c’est parce que les exploits du malheureux Pythéas sont tombés dans l’oubli, et que son traité De l’océan n’a pas été conservé. L’auteur pose la question de l’intérêt d’une telle découverte s’il n’y a pas transmission, si la connaissance n’a pas été cristallisée pour les générations à venir. Ramener Pythéas à la vie par le biais de la mémoire collective est un acte non seulement très poétique, mais aussi éminemment émouvant.