Soul messenger Tome 2

Fujisawa Tôru, Kitagawa Sho

PIKA







Revue de presse

Après un premier tome assez anecdotique, Soul Messenger revient pour un second et dernier volume.Le premier tome concluait l'affaire des faux suicides, et pouvait donc plus ou moins se suffire à lui même, si l'on exceptait l'absence de réelles explications quant aux quelques pistes lancées concernant le passé des deux protagonistes. C'est donc en toute logique que ce second tome s'ouvre avec la volonté d'élucider le mystère pesant autour de la mort de Haruka, ex-flic de génie et ex-petite amie de Nishijima. Le premier chapitre entreprend donc de nous expliquer l'affaire en détail, nous présentant les circonstances du drame et le suspect potentiel (que l'on retrouve perché en haut d'un toit avec un sourire de vilain sournois sur sa face de mafieux...), et le second chapitre... Fait totalement fie du premier, et passe littéralement à autre chose, mettant semble-t-il la première partie en suspend pour y revenir plus tard.L'intrigue qui sera alors celle de l'immense majorité du volume se met alors en place.Alors que Misaki commence enfin à s'intégrer dans sa boite de journalisme et qu'elle « enquête » pour un article, un cadavre tombe du ciel pour venir percuter de plein fouet son véhicule. Ce cadavre, c'est celui Mika Akasaka, la chanteuse phare d'un girls bande ultra populaire nommé Pink Seven. Une enquête sous la direction de Nishijima débute alors, ce dernier demandant une fois de plus l'aide de la jeune médium.Le déroulement de l'enquête laisse dubitatif. Que ce soit les meurtres qui se multiplient sur la même scène de crime, le tout sous l'étroite surveillance d'un régiment de policiers (qui ne bougent pas d'un pouce à la vue de l'hécatombe se déroulant sous leurs yeux), ou les moyens qu'utilise le tueur pour perpétrer ses crimes (qui sont d'une absolue incohérence), on a finalement presque l'impression que l'un des protagonistes va finir par se réveiller en sueur et s'apercevoir que tout cela n'était qu'un mauvais rêve. Mais non.Pourtant, tout n'est pas à jeter dans ce second volume.Les auteurs nous présentent l'univers du showbiz et des médias, et en profitent pour y intégrer une critique facile mais efficace de son côté corrompu et surfait, et l'identité finale du meurtrier et ses motivations apparaissent moins ridicules et prévisibles qu'on aurait pu le craindre. Le tout demeure malheureusement un brin poussif.Ce volume aurait pu conclure le manga de façon relativement satisfaisante s'il n'y avait pas eut ce premier chapitre évoqué plus haut. Pas que Fujisawa ait décidé de le zapper complètement, non (on aurait préféré), puisqu'il y revient dans l'ultime chapitre du manga, et décide de mettre en place le début d'une nouvelle intrigue... Pour au final nous livrer un énième manga inachevé. Si l'on a conscience que l'auteur à du être forcé de stopper la publication faute de succès, on a tout de même l'impression que cet amour pour les récits inachevés relève du fétichisme.En bref, Soul Messenger nous confirme une nouvelle fois que Fujisawa est incapable de fournir quelque chose de bon dans un autre registre que celui de GTO. Dommage. luciole21 (Critique de www.manga-news.com)



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EAN
9782811611620
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