Alternatives Sud Volume 22-2015/3 : L'aggravation des inégalités. Points de vue du Sud
Duterme Bernard
SYLLEPSE
Résumé :
Evoquant le rapport publié par l'ONG Oxfam, en octobre 2014, le quotidien Le Parisien écrivait : "La famille de Liliane Bettencourt, héritière de L'Oréal, est tellement riche qu'il lui faudrait 102 ans pour dépenser sa fortune, à raison d'un million de dollars par jour. Un constat sidérant, mais qui n'est qu'un exemple parmi d'autres évoqués dans [ce] rapport coup de poing." La situation est si grave que Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), n'hésite pas à inviter dans le Financial Times, les "maîtres du monde" à s'inquiéter que, "dans de trop nombreux pays, les bénéfices de la croissance ont profité à trop peu de gens, ce qui n'est pas la bonne recette pour la stabilité et la durabilité" de la croissance mondiale. L'inégalité nuit gravement au bien-être. Le truisme est désormais décliné à l'envi par nombre d'études internationales : les disparités de revenus, les asymétries de patrimoines, la concentration des richesses génèrent des sociétés moins prospères, plus vulnérables et moins durables. Or, à l'exact opposé des promesses de la doxa libérale du trickle down selon laquelle l'accumulation des nantis finit par ruisseler vers les plus modestes, l'aggravation des inégalités enregistrée ces dernières décennies - entre pays et à l'intérieur de la plupart des pays - s'impose comme l'effet sociétal majeur de la globalisation de l'économie. Et signe, en cela, l'échec d'un modèle de développement planétaire, inique et inefficace. Comble de la concentration des patrimoines, 1 % de l'humanité (73 millions d'ultrafortunés) détient aujourd'hui 50 % des richesses totales, tandis que la moitié de la population mondiale (3,65 milliards d'individus) dispose de moins de 1 % de celles-ci. Disproportion exorbitante, sans précédent et éthiquement injustifiable. Quant à l'écart entre pays riches et pays pauvres, si son explosion remonte à la période coloniale, il a encore pratiquement triplé depuis lors, pour atteindre un rapport de 80 à 1. Comment se construisent ces disparités ? Pourquoi le rendement du capital supplante- t-il à ce point les revenus du travail ? Que pèsent les mécanismes de redistribution face à la dérégulation, aux accaparements privatifs, à la libéralisation commerciale, à la concentration des actifs, à l'évasion fiscale ? Des pistes politiques existent pour renverser la croissance des inégalités.
Evoquant le rapport publié par l'ONG Oxfam, en octobre 2014, le quotidien Le Parisien écrivait : "La famille de Liliane Bettencourt, héritière de L'Oréal, est tellement riche qu'il lui faudrait 102 ans pour dépenser sa fortune, à raison d'un million de dollars par jour. Un constat sidérant, mais qui n'est qu'un exemple parmi d'autres évoqués dans [ce] rapport coup de poing." La situation est si grave que Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), n'hésite pas à inviter dans le Financial Times, les "maîtres du monde" à s'inquiéter que, "dans de trop nombreux pays, les bénéfices de la croissance ont profité à trop peu de gens, ce qui n'est pas la bonne recette pour la stabilité et la durabilité" de la croissance mondiale. L'inégalité nuit gravement au bien-être. Le truisme est désormais décliné à l'envi par nombre d'études internationales : les disparités de revenus, les asymétries de patrimoines, la concentration des richesses génèrent des sociétés moins prospères, plus vulnérables et moins durables. Or, à l'exact opposé des promesses de la doxa libérale du trickle down selon laquelle l'accumulation des nantis finit par ruisseler vers les plus modestes, l'aggravation des inégalités enregistrée ces dernières décennies - entre pays et à l'intérieur de la plupart des pays - s'impose comme l'effet sociétal majeur de la globalisation de l'économie. Et signe, en cela, l'échec d'un modèle de développement planétaire, inique et inefficace. Comble de la concentration des patrimoines, 1 % de l'humanité (73 millions d'ultrafortunés) détient aujourd'hui 50 % des richesses totales, tandis que la moitié de la population mondiale (3,65 milliards d'individus) dispose de moins de 1 % de celles-ci. Disproportion exorbitante, sans précédent et éthiquement injustifiable. Quant à l'écart entre pays riches et pays pauvres, si son explosion remonte à la période coloniale, il a encore pratiquement triplé depuis lors, pour atteindre un rapport de 80 à 1. Comment se construisent ces disparités ? Pourquoi le rendement du capital supplante- t-il à ce point les revenus du travail ? Que pèsent les mécanismes de redistribution face à la dérégulation, aux accaparements privatifs, à la libéralisation commerciale, à la concentration des actifs, à l'évasion fiscale ? Des pistes politiques existent pour renverser la croissance des inégalités.
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EAN
9782849504741
Caractéristiques
| EAN | 9782849504741 |
|---|---|
| Titre | Alternatives Sud Volume 22-2015/3 : L'aggravation des inégalités. Points de vue du Sud |
| Auteur | Duterme Bernard |
| Editeur | SYLLEPSE |
| Largeur | 135mm |
| Poids | 242gr |
| Date de parution | 24/09/2015 |
| Nombre de pages | 193 |
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