Mon insouciance de 1914 et nos angoisses de 1939 à 1944

Un père qui écrit. Une mère qui peint. Après la mort d'Adrien de Givenchy, ses enfants découvrent des lettres, des cahiers, des textes de leur père, dont ils ne soupçonnaient pas l'existence. On y retrouve le témoignage, au jour le jour, de ce que fut la guerre de 1914-1918, la " der des der ", suivie d'une autre, si peu d'années après. Lettres échangées entre Adrien et son père, et avec ses deux frères Robert et Henry - qui disparaîtront pendant la Première Guerre mondiale. Souvenirs rédigés des années plus tard, à rapprocher du journal tenu sur le moment. Récit d'un exode qui n'en finit pas. Récit d'une libération qui vient. De la région du Nord à Orléans, en passant par Paris et la zone libre, une chronique ordinaire, précieuse à qui est conscient de ses racines et du temps qui passe, éloignant les choses et les êtres. L'attachement aux lieux (le château d'Antilly), la solidité du clan familial, les préjugés, tout cela est présent dans ces pages, survivant à celui que fut Adrien de Givenchy. Entre les deux guerres, trois peintures d'une mère. L'une illustre la couverture.