Heydrich, l'homme clé du IIIe Reich

Calic Edouard

NOUVEAU MONDE







Extrait

Extrait de l'introduction L'exécution de la sentence Le 27 mai 1942, à Prague, l'Obergruppenführer SS Reinhard Heydrich, protecteur par intérim du Reich pour la Bohême et la Moravie, est victime d'un attentat. Une bombe est lancée sur le cabriolet Mercedes, couleur feldgrau, dans lequel Heydrich se rendait à son bureau. Grièvement blessé, on le transporte immédiatement à l'hôpital Bulovka. Le communiqué officiel décrit ainsi l'événement : «Le 27 mai, vers 10 heures 30, un attentat a été commis sur l'Obergruppenführer Heydrich. Sa voiture venait de Jungfern-Breschan (Panenske Brezany) et suivait la Kirchmayerstrasse, dans le quartier de Prag-Liben. Elle allait s'engager dans la rue V. Holesovickach, en direction du centre, lorsqu'un homme lui a barré le chemin et tenté de tirer au pistolet mitrailleur sur les passagers. Simultanément, un deuxième homme a jeté une bombe qui explosa sous le choc. Après l'attentat, l'un des criminels s'est enfui par la Kirchmayerstrasse et la rue Na Kolininské jusqu'à la rue Na Zapalci. Arrivé au n° 22, où se trouve la charcuterie de Franz Brauner, il a tiré plusieurs coups de feu, puis il a pris la rue V. Holesovickach, vraisemblablement en direction de la ville. Le deuxième criminel s'est enfui à bicyclette le long de la Kirchmayerstrasse en direction du quartier Alt-Liben.» Tous les efforts des médecins furent vains, comme ceux des spécialistes de Berlin envoyés par Hitler. Tandis qu'ils essayaient de sauver la vie d'Heydrich, plus de soixante mille policiers se mettaient à la recherche des francs-tireurs... Le 4 juin 1942, vers 10 heures, la radio de Prague diffuse l'information suivante : «L'Obergruppenführer et général de la police, chef de la police secrète de l'État et de l'administration principale de la Sûreté du Reich, protecteur par intérim du Reich pour la Bohême et la Moravie, Reinhard Heydrich, a succombé aujourd'hui à ses blessures.» À peine la nouvelle de la mort d'Heydrich est-elle connue à Berlin que Joseph Goebbels, ministre de la Propagande du Reich, constitue un comité officiel d'obsèques. Hitler ordonne que le corps soit transféré dans la nouvelle chancellerie. Les solennités funéraires doivent être une manifestation de la reconnaissance du IIIe Reich envers l'oeuvre accomplie par le chef de sa Sûreté. La dépouille d'Heydrich est d'abord transportée de l'hôpital au château de Jungfern-Breschan, où l'on a dressé un catafalque. De nombreuses personnalités représentant le parti national-socialiste, la police, les Waffen SS, les services de sécurité veillent le mort. L'un des premiers à venir s'incliner devant le cercueil est Emil Hacha, «président de l'État» du protectorat de Bohême et de Moravie.
--Ce texte fait référence à l'édition






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9782369420439
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