ONE HUNDRED SONGS - THE DARK SIDE OF THE MOOD ?
Il fut un temps où il m'était impensable de mettre le nez dehors sans imper gris et sans gel à fixation extra forte dans les cheveux (j'en eus, jadis). Ma carapace d'adolescence, c'est à The Cure que je la dois. C'était pourtant l'époque où In between days faisait les yeux doux à la France entière, et où, par mécanisme de défense, j'eusse dû renoncer à tout signe extérieur d'amateur de New Wave, genre alors en passe de grégarisation. Quelques années plus tôt, Robert Smith avait ouvert un album, Pornography , par cette sentence définitive, qui figure sans doute dans les missels des gothiques du monde entier : It doesn't malter if we all die . Fallait-il en rire ou en pleurer ? A l'époque, j'avais banalement opté pour la seconde solution, puis, tout aussi banalement, pour la première quelques années plus tard, quand je jugeai malin de me gausser du gamin à l'imper gris que j'avais été. Evidemment, le parti le plus sensé était de ne pas choisir son camp : on pouvait à la fois en rire et en pleurer. Et c'est probablement à ça que nous invite The Cure depuis tant d'années, et c'est dans cet entredeux que se niche, bien au-delà de la caricature, l'intriguant secret de jouvence de leurs chansons.
| EAN | 9782829302985 |
|---|---|
| Titre | ONE HUNDRED SONGS - THE DARK SIDE OF THE MOOD ? |
| ISBN | 2829302982 |
| Auteur | BETRISEY / FARGIER |
| Editeur | TRICORNE |
| Largeur | 236mm |
| Poids | 500gr |
| Date de parution | 27/09/2007 |
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