La subsistance. Pour une philosophie de la résurrection

Les questions de l'être, de la vérité, de la liberté, de la méthode et de la mort, qui rebondissent sous des colorations nouvelles, ne nécessitent-elles pas leur reconstruction en leur donnant un sens qui aborde les défis et dilemmes de notre temps ? Les enjeux de la bioéthique, de la protection de l'environnement, du développement durable, du transhumanisme, du féminisme, de la crise de sens, de la conciliation de l'individu avec la communauté et de la liberté avec la justice et du relativisme n'exigent-ils pas la conception d'une nouvelle théorie éthique qui puisse les prendre en compte ? En somme, toutes ces questions n'exigent-elles pas de forger, à partir des nouveaux concepts fédérateurs, un système explicatif sur le sens de l'existence, au lieu de s'attarder à commenter et à critiquer les anciens systèmes de pensée ? Ce livre répond à ces questions en se basant sur les nouveaux concepts : "subsistance", "subsistât", "subsistant" et "résurrection". II propose le "résurrectionnisme" comme nouvelle théorie éthique. En s'appuyant dessus, il démontre comment le "subsistât" constitue un outil de validation de nos vérités, raisons, opinions et méthodes technoscientifiques, donne du sens au transhumanisme et au féminisme et consacre la remise en cause de l'existentialisme, du relativisme et de l'individualisme absolus. Il essaie de forger un système explicatif, le "subsistantialisme", qui assigne à la philosophie d'être une philosophie de la résurrection.