L'évidence de la l'après-vie. Conversations entre Eben Alexander et Raymond Moody, avec 1 DVD

ALEXANDER (DR) EBEN

TREDANIEL







Extrait

Extrait de la présentation de Jocelin Morisson, journaliste Le dialogue que vous allez lire entre Raymond Moody et Eben Alexander est important à de nombreux titres. Il nous éclaire sur l'expérience vécue par Eben Alexander au cours d'un coma d'une semaine, provoqué par une méningite rare à E. coli, et qu'il a racontée avec brio dans son livre La Preuve du Paradis. Son Expérience de mort imminente (EMI) l'a transformé à jamais, balayant ses certitudes rationalistes forgées par quinze ans de pratique et d'enseignement de la neurochirurgie universitaire. L'impact de son récit a été considérable outre-Atlantique, et il est perçu ailleurs à travers des filtres culturels différents. Le camp des sceptiques athées aux États-Unis n'a pas manqué de se manifester, arguant que l'expérience était une sorte de rêve qui s'est produit au moment où Eben Alexander reprenait conscience. Celui-ci a livré des éléments de son dossier médical qui montrent que son cas est unique à bien des égards, à commencer par le fait qu'il ait survécu et récupéré l'intégralité de ses fonctions cérébrales en un temps record. Étant lui-même neurochirurgien, enseignant et chercheur dans la discipline, il se trouve particulièrement bien armé pour se faire une idée de ce qui s'est produit dans son cerveau, et de ce qui s'est produit... ailleurs que dans son cerveau. Cette position en a fait aux yeux de beaucoup un prophète des temps modernes et les couvertures de magazines aux États-Unis n'ont pas manqué cette fabuleuse «story» du «voyage d'un neurochirurgien au paradis». Car c'est le mot retenu par l'éditeur américain et qui ne pose pas de problème dans un pays où religions et laïcité n'ont pas le même statut qu'ici. Si la religion et l'État sont séparés par le premier amendement du 12 décembre 1791 et par la constitution de 1787, les références à la religion sont constantes dans la vie politique du pays et chaque président prête serment sur la Bible. Venant d'un scientifique, l'usage du mot «paradis» peut être plus gênant, voire indigeste dans l'Europe sécularisée. Il ne faut cependant pas se laisser aveugler ni impressionner par un mot qu'Eben Alexander n'emploie pas lui-même dans son récit, qui est bien moins religieux qu'il est spirituel, au sens que l'on donne aujourd'hui à une vision plus large de la relation au sacré, à la fois pan-religieuse et laïque, respectueuse de toutes les religions. Ce dialogue nous permet aussi de comprendre les enjeux de la recherche contemporaine sur la nature de la conscience et l'hypothèse de l'après-vie. Les EMI à elles seules ne permettent pas de conclure en faveur de cette hypothèse, mais de nombreux autres phénomènes vécus autour de la mort laissent au moins à penser que l'hypothèse scientifique d'une après-vie n'est pas invalide a priori. Ce débat sur la nature de la conscience, qui inclut l'hypothèse de l'après-vie, est essentiellement anglo-saxon, comme ce dialogue nous permet également de le comprendre. Au nom d'un héritage «cartésien» dévoyé, la France est en effet trop absente de ces réflexions et de ces recherches. Le Vieux Continent n'a cependant pas dit son dernier mot, car les recherches sur la conscience sont liées à celles sur la structure même de l'Univers et de la nature de ses constituants. Par conséquent, il s'agit in fine de physique et de mathématiques, disciplines dans lesquelles la France compte de nombreux esprits brillants.



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EAN
9782813207081
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