Fonds de tiroir

Desproges Pierre

SEUIL







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Quand on meurt à 49 ans et qu'on s'appelle Pierre Desproges, on a encore plein de projets qu'on n'a pas eu le temps de mener à terme. Je les connais bien, je leur ai touché la main est l'un de ceux-là, un condensé de portraits de contemporains qui en prennent pour leur grade ; ajoutons à ce recueil inachevé des textes écrits pour des émissions de radio, des articles de presse et des sketches de télévision, et nous avons ce patchwork de tout ce que Desproges avait écrit et qui n'avait pas été publié, les bien nommés "fonds de tiroir" de ce virtuose de la plume et de l'humour incisif. On y trouvera des pensées et aphorismes sur ses thèmes les plus chers ("j'essaie de ne pas vivre en contradiction avec les idées que je ne défends pas", "il ne faut pas désespérer des imbéciles, avec un peu d'entraînement on peut en faire des militaires"), mais aussi des lettres ouvertes touchantes ou virulentes, dans la droite lignée des réquisitoires du Tribunal des flagrants délires : Daniel Cohn-Bendit, Serge Gainsbourg, Christophe Lambert, Jaques Seguela, n'échappent pas à l'ultime pied de nez de Monsieur Cyclopède. --David Rault



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EAN
9782020109024
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