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Revue de presse

On découvre avec fébrilité la suite des aventures d’un Yamato lycéen, qui découvre l’amour, mais surtout la richesse d’une amitié sincère et entière. Il va apprendre à se confier à Sôgo, considérant la force de leur amitié plus solide et importante que ses sentiments qu’il tente à tout prix de cacher. De la même manière, la distance entre Jin et Hyôdô, qui est incapable d’avouer ses sentiments à une cause perdue, nous touche particulièrement. Ce quatuor qui ne sait se dépêtrer de leurs sentiments nous séduit de plus en plus, et c’est véritablement transporté par l’histoire que l’on en continue la lecture. Un coup de fil, soudain, va tout changer. Alors que cet évènement aurait pu être faussement dramatique, ridicule ou complètement déplacé, il s’intègre parfaitement à la narration, avec une finesse insoupçonnée. Là où l’auteur nous a habitués à beaucoup de lourdeur sur d’autres séries, il n’y a ici que de la justesse et une parfaite maîtrise du drame.

On ne peut s’empêcher d’être dévasté, et de suivre Sôgo dans sa folie destructrice. On comprend alors mieux le caractère renfermé de l’adulte, sa distance, son calme. Le lycéen rieur et spontané n’existe plus et l’on saisit aisément pourquoi. La nostalgie termine ce flash-back, nous laissant comme un peu surpris, ébahis de cette direction prise par l’histoire. Le retour au présent est difficile, mais l’auteur sait parfaitement gérer ce parfum d’inachevé, cette tension presque indicible qui flotte dans l’air, comme une promesse d’autre chose. Le temps a réparé les cœurs, peu à peu, mais les cicatrices restent et les jeunes gens continuent à se tourner autour. Pourtant, Yamato décide enfin de s’ouvrir, de livrer son cœur et de considérer Sôgo comme son meilleur ami, et ce depuis le début de leur relation. Leur intimité, leur amitié, primera toujours sur le reste. Un moment magique dont on tarde d’avoir la suite, et quelques bonus pour le côté fan service qui va bien. Un vrai et pur régal !